60 degrés dans le cockpit, le défi physique de Sainz à Singapour

Pour son dernier Grand Prix avec l’écurie ?

Par Alexandre C.

12 septembre 2017 - 15:15
60 degrés dans le cockpit, le défi (...)

Toro Rosso se rend à Singapour avec la ferme intention de rebondir après un week-end italien à oublier. L’écurie italienne devrait être plus compétitive sur ce circuit sinueux. En parallèle, on devrait apprendre ce week-end l’officialisation de la motorisation Honda pour l’an prochain.

Carlos Sainz devrait disputer son dernier Grand Prix pour l’écurie, lui qui est attendu chez Renault dès la Malaisie (ou au plus tard en 2018).

« Je dirais que Singapour est probablement le circuit le plus rude du calendrier » témoigne l’Espagnol, « pas seulement en raison des exigences du circuit en lui-même, mais aussi en raison des pressions physiques imposées au pilote. Il fait plus de 50 ou 60 degrés à l’intérieur du cockpit en raison de la chaleur et de l’humidité : c’est énorme. Il n’y a pas de courant d’air, puisque les gratte-ciels de la ville ne le permettent pas et vous sentez vraiment l’air chaud dans la voiture ! »

« Le circuit en lui-même est vraiment long, étroit et extrêmement exigeant. Il n’y a pas de moment pour se reposer durant le tour et vous devez être 100 % concentré, tout le temps, car les murs sont vraiment proches. »

« Nous restons sur le fuseau horaire européen à Singapour, ce qui parfois peut être étrange. Nous nous réveillons à 14h chaque jour, et nous quittons la piste à 3 heures du matin, ce qui est étrange, mais ce qui rend aussi le tout plus spécial. Je ne souffre pas habituellement pour me faire à cet emploi du temps inhabituel, puisque nous arrivons d’Europe. Parfois, je trouve que c’est plus difficile de s’adapter aux fuseaux horaires en Malaise ou au Japon par exemple. »

Daniil Kvyat a vécu pour le moment une saison très décevante et il espère tirer profit de l’occasion singapourienne pour montrer enfin son vrai niveau à Helmut Marko.

« Il fait assez chaud et humide ici, ce qui signifie que c’est une course difficile d’un point de vue physique. La bonne nouvelle, c’est que j’arrive toujours ici bien préparé grâce au travail que je fais avec mon physio, tout au long de l’année. »

« L’an dernier, j’ai fini 9e, dans les points, après de très bonnes qualifications le samedi (7e). Donc j’espère que nous pourrons être compétitifs cette année. De plus, tout peut arriver à Singapour, les murs sont très proches et la préparation physique peut faire vraiment une grosse différence. Je me suis entraîné très dur pour pouvoir rester concentré sur mon pilotage, sans me soucier d’autre chose. »

« Même si vous dormez autant de temps que d’habitude, devoir se réveiller à midi me donne le sentiment que j’ai la permission de dormir bien plus que lors de tout autre week-end de course ! Peut-être aussi que le fait d’aller au lit très tard me donne le sentiment d’être quelque part en vacances, mais croyez-moi, ce n’est pas le cas ! »

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