A Montréal et à Bakou, Stroll a vécu de vrais ‘contes de fées’

Avec Williams comme ange gardien

Par Alexandre C.

20 juillet 2017 - 16:45
A Montréal et à Bakou, Stroll a (...)

Lance Stroll a donc bouclé sa première moitié de saison en F1 avec un podium absolument inattendu à Bakou, et deux autres arrivées dans les points. Le Canadien est pourtant en souffrance face à son coéquipier Felipe Massa en performance pure, même si son bilan s’est logiquement amélioré lors des dernières courses. Au moment de juger son propre début de carrière en F1, quels mots viendraient donc à l’esprit du jeune rookie ?

« Eh bien, récemment, c’était 100 % bon. Les dernières courses furent comme des contes de fées pour moi. Être dans les points était fantastique, être sur le podium était juste incroyable. Oui, au début de la saison, j’ai eu de la malchance en raison d’événements hors de mon contrôle, des problèmes techniques, des collisions… et cela m’a coûté des points. »

« Je ne dirais pas que mes mauvaises courses furent horribles, je dirais plutôt frustrantes. Et clairement, je pense à Bahreïn. Je n’ai pas fini les deux premières courses, j’ai eu un problème technique en Australie et un problème avec Sergio Perez en Chine. Et ensuite, de nouveau quelque chose à Bahreïn, trois d’affilée. C’était comme une série. C’était frustrant, puisqu’il semblait que nous aurions pu marquer quelques points. »

Au moment de sa signature, Lance Stroll, fils de milliardaire et pilote payant, a fait évidemment jaser. Mais il est resté stoïque face aux critiques.

« Je sais que je ne suis pas arrivé en F1 seulement à cause de l’argent. J’ai été le plus jeune pilote de l’histoire à gagner la F3, avec un écart massif sur le deuxième. Ce sont des faits. Oui, c’est facile de juger quand vous êtes à l’extérieur, mais les gens qui me sont vraiment proches, qui me sont vraiment importants, n’ont jamais douté de mes capacités. Et nous avons fait le reste ! »

Lance Stroll avait finalement marqué ses premiers points au Canada, devant son public. D’un point de vue mental, après un début de saison aussi difficile, n’était-ce pas absolument indispensable pour se libérer ?

« Pas tant que ça. Si c’était arrivé plus tôt ou plus tard… vous ne pouvez pas l’influencer. Mais je savais que j’étais capable de signer ces résultats, donc je n’ai pas paniqué, je savais que ce n’était qu’une question de temps. Mais oui, le faire au Canada, c’était formidable, pour ma course à domicile. »

Maintenant que Lance Stroll a marqué des points et est monté sur le podium, est-ce que tout n’est pas subitement devenu plus facile ?

« Non, parce que la F1 n’est jamais facile. Elle est toujours difficile. Ce n’est pas une affaire de confiance en soi, ça dépend beaucoup plus d’autres facteurs : des progrès continuels pour moi, du travail avec l’équipe. Nous avons beaucoup changé la voiture depuis Bakou et cela m’a beaucoup aidé dans la performance. »

En Autriche ou à Silverstone, Lance Stroll a roulé sur des pistes qu’il connaissait déjà grâce à son expérience en formules junior. A quel point cela aide-t-il un rookie ?

« Je pense que ça aide, bien sûr, de revenir sur la piste pour la deuxième fois. C’est un peu comme revenir dans une zone de confort. Mais ensuite, pour un pilote, ça ne devrait faire aucune différence – que l’on soit sur une piste inédite ou dans sa zone de confort. »

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