Alonso envisage déjà ce qu’il fera après la F1

Un avenir en WEC n’est pas impossible

Par Emmanuel Touzot

16 février 2018 - 09:01
Alonso envisage déjà ce qu'il (...)

Fernando Alonso a signé avec Toyota pour disputer la saison complète de WEC, le championnat du monde FIA d’endurance. L’Espagnol le fait évidemment dans le but de remporter les 24 heures du Mans, qui font partie de la Triple Couronne qu’il veut tant.

Il reconnaît toutefois que le WEC pourrait être une suite pour sa carrière le jour où il en aura terminé avec la Formule 1, tout comme il devrait disputer de nouveau l’Indy 500. Il fait référence à Carlos Sainz, qui a continué à courir une fois retiré du WRC.

"Le niveau demandé par la F1 en termes de temps et de préparation est énorme et après tant d’années, vous réalisez que le moment viendra où ça ne sera plus possible" lance un Alonso fataliste.

"C’est un peu comme Carlos Sainz, lorsqu’il a décidé de quitter le championnat du monde des rallyes. Il n’avait pas particulièrement prévu de faire carrière au Dakar. C’est simplement qu’il aime le rallye, qu’il avait été champion du monde, mais que ça implique de s’entraîner et de voyager chaque jour, tout le temps. Puis un jour, il y a une épreuve unique, exotique et prestigieuse, et vous avez la possibilité d’y courir".

"Ce n’est pas vraiment la question de faire un choix conscient, on aime la compétition et elle nous attire car on adore courir et on a la chance de pouvoir combiner plusieurs choses et de faire quelque chose de nouveau, ce qui n’a pas été le cas pendant plusieurs années. Le WEC offre cela car il y a peu de courses dans l’année, on peut récupérer un peu de temps à soi tout en continuant à courir".

Fernando Alonso a renouvelé son contrat avec McLaren et attend de voir ce que donnera le moteur Renault dans le dos de la MCL33 pour poursuivre, ou non, l’aventure ne Formule 1. Même dans le cas où tout se passerait bien, il ne se voit pas rester encore dix ans en F1.

"Je ne pense pas que je courrai encore" répond-il lorsqu’il lui est demandé où il se voit dans dix ans. "J’aimerais faire quelque chose qui n’implique pas autant de voyages et ne me prenne pas autant de temps. En sport automobile, c’est difficile de faire quelque chose en travaillant de chez soi".

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