Alonso veut poursuivre sa relation spéciale avec la France dans le Var

Renault, Le Mans… beaucoup de bons souvenirs avec la France

Par Alexandre C.

22 juin 2018 - 08:27
Alonso veut poursuivre sa relation (...)

Dur retour à la réalité pour Fernando Alonso… Après avoir remporté les 24 Heures du Mans avec Toyota, l’Espagnol ne pourra sans doute pas jouer plus que la 7e place à la régulière au Paul Ricard. N’est-ce pas trop démotivant à l’aube d’un nouveau week-end de Grand Prix ?

« Nous savons comment fonctionne la F1, nous connaissons nos objectifs, les places que nous pouvons viser au mieux, et vous abordez le week-end simplement en essayant d’atteindre ces objectifs et d’améliorer la voiture à chaque course, pour développer la voiture au même rythme que vos concurrents. Comme tous nos amis ici, nous sommes optimistes au sujet des évolutions que nous apportons, des évolutions au niveau de l’unité de puissance aussi… Et ensuite vous découvrez que chaque équipe développe la voiture au même rythme, ou plus ou moins, et la situation demeure identique. Nous avons plus ou moins marqué des points lors de chaque course. Ce ne fut pas le cas à Monaco en raison d’un problème de boîte de vitesses et au Canada en raison d’un problème moteur, mais nous étions dans les points avant d’abandonner, et nous voulons revenir à ces positions. »

Le circuit du Paul Ricard n’est pas tout à fait inédit pour Fernando Alonso, puisqu’il rappelle y avoir couru en 2003 « pour le lancement de la R23. »

« Mais nous avions utilisé le circuit court, celui du karting, juste pour quelques photos promotionnelles et un déverminage. Mais je ne m’en rappelle plus. »

Fernando Alonso n’a pas non plus eu le temps de courir dans le simulateur, et « attend les essais libres » pour voir vraiment ce qu’il en est sur cette piste pour lui.

« Quoi qu’il en soit, c’est bon de voir revenir le Grand Prix de France, et probablement qu’il y a beaucoup d’excitation autour… C’est la très bonne nouvelle du week-end. Nous verrons si le spectacle sera bon ou non. Parfois, c’est mieux qu’attendu, parfois, un peu plus ennuyeux, mais je suis optimiste parce que c’est une course historique qui revient au calendrier, et nous en sommes tous heureux. »

Deux titres avec Renault, une victoire au Mans… Fernando Alonso entretient une relation pleine de succès avec la France.

« Je suis toujours heureux de courir en France, parce que c’est une course historique au calendrier et j’ai grandi en regardant le Grand Prix de France à la TV. J’ai couru à Magny-Cours, et pour une équipe française, et j’ai désormais gagné Le Mans en France. Les quatre dernières semaines, entre les tests au Mans, Montréal, Le Mans, et le Paul Ricard… j’ai passé quatre semaines à parler avec des Francophones dans les hôtels, donc c’est un sentiment sympathique et oui, je suis vraiment heureux de revenir ici, je reçois beaucoup de soutien. »

Fernando Alonso est à la recherche d’un podium depuis qu’il a rejoint McLaren-Honda, désormais McLaren-Renault, en 2015. Qu’a-t-il pensé par le choix de Red Bull de rejoindre Honda ? Ne veut-il pas avertir les Autrichiens après ce qu’il a vécu chez McLaren ?

« Je ne suis pas surpris… C’est difficile d’analyser de l’extérieur ce que font les autres équipes. Nous n’avons pas toutes les données. Donc je suis heureux pour eux s’ils ont pris cette décision, et heureux pour Honda car ils montrent ainsi leur engagement en F1 pour le futur en même temps. Ce n’est pas une surprise. Il y avait eu des négociations, des rumeurs depuis déjà deux mois, et maintenant c’est officiel. »

« Je ne sais pas à quel point l’unité de puissance Honda est bonne. Ce que je sais, c’est que le moteur Renault que nous avons est assez bon. L’an dernier, à ce stade, nous avions marqué zéro point, et cette année, nous sommes 7e au classement des pilotes et 5e au classement des constructeurs. Et la relation est meilleure et plus saine que jamais. C’est la seule chose que je sais à présent. Le passé ? Je ne sais plus… »

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