Avec un moteur Renault, McLaren aurait été proche de Red Bull en 2017

Si toutefois la voiture en avait supporté la puissance

Par Emmanuel Touzot

15 janvier 2018 - 15:51
Avec un moteur Renault, McLaren (...)

McLaren se prépare à accueillir Renault comme partenaire en 2018. Avant de prendre la décision de quitter Honda pour lancer ce partenariat avec le motoriste français, l’équipe a fait de nombreuses simulations afin de s’assurer que le gain serait substantiel, ce qui est le cas.

"On peut facilement analyser avec le GPS et toutes les équipes peuvent faire de même" explique Zak Brown. "En 2017, et je ne dis pas que ça vaut pour l’année prochaine, nous aurions été plus ou moins au niveau de Red Bull avec le moteur Renault. Nous aurions été devant lors de certaines courses, derrières lors d’autres, mais nous aurions été à leur niveau".

Cependant, ces performances sont une estimation, car la MCL32 a été développée pour fonctionner en parfaite harmonie avec les performances du moteur Honda. Peut-être aurait-elle moins bien supporté les plus fortes accélérations et les plus grandes charges appliquées par la vitesse plus élevée en courbe.

"On ne sait jamais ce que va faire la voiture en allant plus vite. On en a une idée générale mais nous ne travaillons pas notre aérodynamique de la même façon, car nous n’arrivons pas à la même vitesse dans les virages. Nous savons que nous aurions eu une vitesse plus élevée mais on ne sait pas exactement ce qu’il en aurait été au freinage et en virage car l’appui aérodynamique aurait fonctionné autrement".

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