Boullier : On a une petite idée des performances de notre McLaren

Tout le monde en saura plus ce week-end

Par Franck Drui

21 mars 2018 - 08:57
Boullier : On a une petite idée (...)

Eric Boullier l’a déclaré cette semaine : les problèmes de fiabilité rencontrés cet hiver sur la McLaren MCL33 ont été réglés à l’usine.

Malgré cela, l’équipe de Woking arrive assez peu préparée pour Melbourne, par rapport aux autres équipes. Avec peu de roulage, difficile de se situer dans la hiérarchie et de fixer des objectifs très clairs en ce début de saison.

Il y en a au moins que Boullier veut voir respecté : "c’est clairement d’être compétitifs, d’être régulièrement aux avant-postes."

"Après, on verra en fonction de ce nouveau package. La relation est nouvelle avec Renault, donc on découvre la voiture, le moteur, le fonctionnement... On verra ce qu’il va se passer lors des premières courses," dit-il à RMC.

"On a continué le développement de la philosophie de notre véhicule. Avec un châssis plutôt affiné pour permettre des évolutions aérodynamiques assez importantes… Donc on a eu des petits problèmes, je ne dirais pas d’intégration, mais des soucis dus à la jeunesse du concept plutôt."

"On va essayer d’être au maximum prêts en Australie, parce que c’est une opportunité pour marquer des points. On ne veut pas être parmi ceux qui vont abandonner. On n’est peut-être pas les mieux préparés aujourd’hui parce qu’on a eu pas mal de petits soucis, mais on va faire en sorte d’être prêts."

McLaren semble avoir fait un travail moins bon que Toro Rosso lors de l’échange de moteurs entre Honda et Renault.

"Il y en a d’autres qui ont fait un meilleur travail, comme Toro Rosso par exemple. Le fait de n’avoir que huit jours d’essais, et d’en être amputé de trois jours à cause de la pluie et de la neige, forcément ça n’aide pas."

Quelles sont aujourd’hui les vraies performances de la MCL33 Renault ?

"On a une petite idée, maintenant c’est encore un peu trop tôt. Parce qu’on n’a pas eu assez de roulage, pas assez de références, on n’a pas encore fait nous-même de simulation de course… Donc il faut attendre d’avoir un peu plus de "data" pour savoir où l’on est. Et puis d’ici la course de Melbourne, les voitures vont encore beaucoup évoluer. On va emmener pas mal d’améliorations, et ça risque de changer l’ordre de performances des voitures."

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