Comme Sauber en 2017, Red Bull n’a pas encore signé son contrat avec Honda

Mais la situation ne semble pas être la même

Par Alexandre C.

24 juin 2018 - 13:36
Comme Sauber en 2017, Red Bull (...)

Red Bull a annoncé mardi dernier qu’elle passerait de Renault à Honda pour sa fourniture d’unité de puissance en 2019. Pour autant, un contrat n’a pas été encore dûment signé entre Red Bull et l’entreprise japonaise.

Un accord sur une Lettre d’Intention a néanmoins été trouvé, confirme Masahi Yamamoto, directeur général de la division sport auto de Honda.

« Ce dont nous avons d’abord discuté, et ce que nous avons décidé, c’est que nous allons fournir une unité de puissance. Et nous avons aussi parlé de tous les détails au sujet des contrats qui sont discutés à partir d’aujourd’hui. Durant les deux prochains mois, nous allons rentrer dans les détails complets du contrat. »

L’an dernier, Sauber avait aussi accepté la fourniture de moteurs Honda pour 2018, dans une Lettre d’Intention similaire. Frédéric Vasseur, à son arrivée, avait rompu cet accord, profitant du fait qu’il n’y avait pas encore de contrat officiellement signé.

« Nous avions d’abord discuté avec Monisha Kaltenborn puis avec Fréderic » poursuit le dirigeant de Honda. « Une fois que nous avions atteint la même base de départ pour nos discussions, nous avons réalisé qu’il y avait des différences entre nous. Donc ce n’est pas comme si nous n’étions pas d’accord sur quelque chose. Ce que nous avions décidé, c’est que nous voulions tous les deux franchir une étape supplémentaire, pour le bien des deux parties. Mais nous avons trouvé que nous n’y arriverions pas de cette manière, sur ces bases. Donc nous avons décidé que ce n’était peut-être pas la pire idée que de ne pas continuer nos discussions ainsi que nous l’avions initialement prévu. »

Masahi Yamamoto ne craint évidement pas le même dénouement avec Red Bull, et pour cause : il trouve un avantage à fournir Red Bull que n’a pas Sauber : grâce aux synergies entre Red Bull Racing et Toro Rosso, le développement pourrait être accéléré.

« Au sujet de Ferrari et Mercedes, c’est plus une relation entre eux et leurs clients. Cependant de notre côté, nous aurons quatre voitures et toutes les informations seront pleinement disponibles. Donc nous sommes confiants pour les données que nous aurons. »

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