‘En théorie’, Haas devrait redresser la barre au Paul Ricard

Les évolutions fonctionnent comme il le faut

Par Alexandre C.

20 juin 2018 - 13:53
‘En théorie', Haas devrait (...)

Comme lors de sa première saison en F1, Haas va découvrir un nouveau circuit ce week-end au Paul Ricard. Mais cette fois-ci, toutes les écuries sont dans le même lot que les Américains…

Comment Günther Steiner se prépare-t-il à ce rendez-vous inédit au calendrier ?

« Vous prenez les données que vous recevez et vous essayez juste de faire de votre mieux. Tout le monde est dans le même bateau. Vous effectuez vos tests dans le simulateur, vous lancez vos simulations par ordinateur, et ensuite, vous allez juste sur le circuit, vous travaillez tout le week-end, comme toute autre écurie. »

« Les grandes écuries seront toujours devant tout le monde, même sur un nouveau circuit. Elles ont juste plus de ressources pour se préparer. Avec moins d’informations, elles tirent le maximum de profit de la moindre parcelle de renseignement, avec beaucoup plus de main d’œuvre et de temps de travail disponible. Elles obtiennent toujours plus d’informations que des autres écuries plus petites, qui doivent travailler avec moins de ressources. »

Haas peut compter sur un atout bien réel cette fois-ci au Ricard : les dernières évolutions apportées sur la voiture, qui ont déjà bien fonctionné à Montréal et qui devraient être encore mieux exploitées au Castellet…

« Les données de Montréal ont exactement montré les impacts des évolutions. Nous avons obtenu la confirmation qu’elles fonctionnaient. Romain Grosjean était très élogieux à leur égard. Bien sûr, le Grand Prix de France et les courses à venir devraient davantage démontrer le potentiel de ces évolutions. »

Günther Steiner a une autre bonne nouvelle : l’écurie a pu développer assez de pièces de rechange pour pouvoir voir venir en cas d’accident.

« Nous ne sommes pas en fait dans une mauvaise situation. Nous sommes toujours un peu courts, parce qu’avec trois courses en trois semaines, vous ne pouvez juste pas produire assez de pièces dans le cas où vous auriez beaucoup d’accidents. Heureusement, nos voitures n’ont pas été sérieusement endommagées à Montréal, à l’exception du nez de la voiture de Romain Grosjean à la suite de l’incident avec la marmotte. Autrement, nous sommes plutôt bons. Nous devrions avoir plus de pièces de rechange pour la France et j’espère que nous n’aurons pas d’accident là-bas ou en Autriche. Nous aurons donc une quantité normale de pièces de rechange après ces trois courses d’affilée. »

A Montréal ou à Monaco, la Haas n’a pas été très en forme, notamment parce que les virages se prennent à basse vitesse. A Silverstone, au Paul Ricard ou en Autriche, logiquement, les virages à plus grande vitesse devraient mieux convenir à la Haas…

« En théorie, oui » confirme Günther Steiner. « Tout le monde relève cette caractéristique dans le comportement de notre voiture, qui est meilleure sur ce genre de circuits – Barcelone, l’Autriche ou la France. Nous sommes très confiants dans la perspective de revenir en bonne forme. A Montréal, Romain Grosjean était rapide mais malheureusement il avait dû partir dernier, et ce n’est jamais bon. Nous sommes très confiants dans notre capacité à obtenir de bons résultats lors des trois prochaines courses. »

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