Haas : Je n’avais pas réalisé le défi technique qu’est la F1

Plus on en apprend, plus on en découvre

Par Emmanuel Touzot

26 mai 2017 - 16:02
Haas : Je n'avais pas réalisé (...)

Arrivé en Formule 1 l’an dernier tant par l’envie de s’y développer que par l’intérêt économique d’une exposition mondiale, Haas commence à percevoir les bénéfices d’une telle participation mais aussi les efforts mis en place par les nouveaux propriétaires.

"Je pense que les nouveaux propriétaires font les choses comme il faut" reconnaît Gene Haas. "Ils sont venus nous voir plusieurs fois dans notre hospitalité et ils font l’effort de comprendre ce que nous pensons et de demander notre avis. Ils semblent avoir beaucoup d’idées et certaines deviennent évidentes comme l’accès à plus de vidéos pour les fans, ce genre de choses".

"Tout cela est très positif et effectivement, cela a donné une notoriété supplémentaire à notre entreprise. C’est un produit premium et nous fabriquons des produits premium donc on peut associer les deux. C’est une stratégie à long terme, nous sommes encore ici pour apprendre".

Gene Haas avait plaisanté l’an dernier en disant que s’il avait su à quel point la Formule 1 était difficile, il se serait abstenu d’y entrer. L’Américain avoue toutefois que la difficulté se situe dans le fait que plus Haas découvre la F1, plus l’équipe réalise le défi qu’elle représente.

"Je n’avais pas réalisé la profondeur du défi technique de la Formule 1 et je pense que c’est le cas de nombreux fans qui ne s’imaginent pas à quel point ces voitures sont complexes, mais c’est intrigant et c’est amusant d’y être impliqué".

"Nous sommes encore en dessous dans des zones telles que les stratégies de pneus et nous sommes en retrait sur le timing des arrêts aux stands, nous sommes parfois bloqués derrière des voitures. Toutes ces choses nous coûtent du temps et c’est là que nous progressons à mesure que nous nous développons" poursuit le propriétaire de l’équipe.

Habitué aux ovales à travers la NASCAR, où il possède une structure à quatre voitures, Haas a une vision sûrement plus précise du défi que s’est lancé Fernando Alonso qu’une bonne partie du paddock, même s’il n’est pas impliqué en IndyCar.

"Je ne peux pas dire ce qu’en penserait un pilote mais je sais que c’est un type de course nerveusement épuisant. On parle de vitesses allant de 375 km/h en ligne droite et qui descendent à seulement 360 km/h dans les virages, la plupart des pilotes de F1 ne vivent pas cela, surtout avec très peu d’adhérence. Les voitures sont réglées en mettant d’abord beaucoup d’appui et en le retirant jusqu’à ce que le pilote perde trop d’adhérence et qu’il pense qu’il va heurter le mur".

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