Hamilton ne veut pas penser à l’Autriche ce week-end

Il est temps de tourner la page

Par Emmanuel Touzot

6 juillet 2018 - 11:57
Hamilton ne veut pas penser à l'Aut

L’enchaînement des courses d’une semaine à l’autre est plutôt intéressant pour les équipes qui, comme Mercedes, ont vécu une contre-performance. En effet, c’est là l’occasion d’oublier le double abandon vécu sur le Red Bull Ring, et Lewis Hamilton assure que son équipe revient avec une motivation et une envie de gagner intactes.

"Honnêtement, l’esprit au sein de l’équipe est plus fort qu’il ne l’a jamais été" assure Hamilton. "Ces expériences que nous avons vécues et la façon dont nous les avons gérées nous ont vraiment unis plus que toute autre année. Il y a une grande énergie au sein de l’équipe. Donc, même si c’était une expérience douloureuse, cela nous a rapprochés."

"Je pense que ça nous a rendus plus forts. Je pense qu’en venant ici, il y a déjà eu des corrections, immédiatement après la course, dès qu’ils ont récupéré la voiture dimanche il y a eu des changements et on a testé de nouvelles choses. Donc, l’équipe était super et je suis confiant que nous avons fait tout ce que nous pouvons pour que cela ne se reproduise pas."

Il reconnaît que le fiasco de l’Autriche pourrait encore être à l’esprit de chacun chez Mercedes ce week-end : "Nous sommes humains, donc naturellement, chaque membre de l’équipe aura cela un peu au fond de son esprit, cette nervosité. Mais en tant que pilote, athlète et compétiteur, je ne peux pas laisser cela interférer avec mon week-end."

"Vous y allez avec la même mentalité que le week-end précédent, en espérant que la voiture soit fiable. On ne peut jamais prédire ce qui va se passer, mais cela ne me gêne pas et je suis presque certain que pour la majorité des membres de l’équipe, cela ne les gêne pas non plus."

Ferrari n’a pas donné de consignes à Kimi Räikkönen en Autriche, qui était pourtant deuxième devant Sebastian Vettel. Lewis Hamilton pensait que Ferrari inverserait les positions, mais révèle qu’il s’en soucie assez peu.

"Suis-je surpris ? Je l’aurais pensé une ou deux fois cette année, car c’est la philosophie de Ferrari. Je ne m’en soucie pas vraiment. Ils font ce qu’ils font. Je mets littéralement toute mon attention sur ce que nous faisons et je m’assure que nous nous donnons à 100%. Et je crois vraiment que si nous le faisons, nous batterons les autres."

L’une des nouveautés du week-end est la zone de DRS ajoutée dans la ligne de départ, qui permet aux pilotes de passer le premier virage avec le DRS. Le pilote n’est pas convaincu qu’il sera possible de le prendre à fond, mais il a une idée de l’identité du pilote qui tentera en premier de garder le DRS ouverte en courbe.

"J’en doute, mais tout le monde va probablement essayer. Max [Verstappen] sera le premier à essayer, j’en suis sûr ! On va tous suivre Max et voir ce qui se passe avec lui ! Mais c’est généralement assez bosselé dans le premier virage. Je pense que c’est très improbable. Mais ça va être encore plus rapide de toute façon, normalement, même si les pneus vont encore subir beaucoup d’énergie, au final je ne sais pas si on gagnera en performance."

Comme toujours, il est subjugué par le soutien populaire dont il bénéficie. Un soutien qu’il vit depuis sa première participation au Grand Prix de Grande-Bretagne, et surtout depuis sa première victoire à domicile en 2008.

"Le soutien a continué à se développer au fil du temps, il était déjà génial dès le début en 2007, avec mon premier tour de qualification. Et puis 2008 était juste... je n’oublierai jamais ce jour-là. Et puis ça n’a cessé de grandir depuis."

Un soutien que le public britannique est toujours à même de montrer à ses représentants : "J’espère que cela se poursuivra. Qui est le prochain Britannique qui vient ? Après moi ? Je ne serai pas ici pour toujours. C’est [George] Russell probablement. Mais j’espère pouvoir encore agiter ce drapeau un moment."

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