Honda prêt à prendre des risques sur la fiabilité

Pour la recherche de la puissance pure

Par Franck Drui

25 juin 2016 - 09:05
Honda prêt à prendre des risques (...)

Comme Yusuke Hasegawa, le responsable du projet Honda F1 l’indiquait, l’évolution majeure du moteur japonais n’est toujours pas prête à être lancée.

Mais la pression grandit sur Honda pour que le moteur 2017 soit à la hauteur de celui de Mercedes ou Ferrari. Hasegawa admet que ses ingénieurs sont donc prêts à prendre des risques concernant la fiabilité sur cette saison afin de trouver la performance qui manque encore.

"Si nous réussissons à trouver assez de performance, nous introduirons notre évolution. C’est l’objectif n°1, avant la fiabilité. Il n’y a pas à hésiter dans notre situation, je ne me soucie pas de la fiabilité en ce moment. Bien entendu, nous devons tout de même avoir assez de confiance pour finir la course !"

"Pour l’instant, nous ne sommes toujours pas prêts. Nous travaillons sur des évolutions mais les pièces ne sont pas encore idéales en vue d’une homologation. C’est aussi simple que cela."

"Comme nous n’avons pas assez de temps et de jetons pour tout changer cette année, nous voulons juste introduire les meilleures pièces possibles. Isolées, certaines pièces en test ont montré leur bénéfice. Il reste à voir ce que cela donne ensemble," ajoute le Japonais.

Hasegawa tire toutefois du positif du côté des systèmes hybrides (ERS). Ils ont énormément progressé depuis l’an dernier et peuvent maintenant soutenir la comparaison avec ceux des meilleurs motoristes.

"Du côté des ERS, nous avons déjà atteint notre objectif. Nous sommes au niveau de Mercedes," lance-t-il. "Les performances de nos ERS ne sont guère éloignées de celles des top teams, je suis très confiant à ce niveau. Nous avons doublé les performances de 2015 dans ce domaine."

"Je ne peux pas dire si nous avons fait mieux que les autres mais dans ce domaine tout le monde est maintenant à peu près au même niveau. Nous avons réussi cela en 2 ou 3 ans alors que d’autres ont eu besoin de 7 ou 8 ans (lorsque le KERS est arrivé, en 2009)."

"Il nous reste donc à améliorer les performances de notre moteur thermique," conclut-il.

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