Hülkenberg pense qu’il faudra du temps pour bien cerner le Castellet

A la recherche des bons réglages

Par Franck Drui

22 juin 2018 - 12:20
Hülkenberg pense qu'il faudra (...)

Nico Hülkenberg se sent prêt à en découdre sur le sol français même si la piste du circuit Paul Ricard va donner du fil à retordre à tous les pilotes ce week-end.

L’Allemand a bien étudié le tracé, aussi bien dans sa préparation que lors de son track walk qu’il a fait sur deux roues, et il a déjà une idée de la course possible ce dimanche.

"C’est une piste plutôt technique, sur laquelle on aura besoin de temps pour adapter les réglages. Malgré tout, la préparation est la même que pour toutes les autres courses – même si lundi dernier j’ai fait quelques erreurs de pilotage au simulateur."

"Les travaux de rénovation de la piste étaient critiques, et les patches de goudron m’ont sautés aux yeux car le matériau qui a été utilisé semble vraiment très rugueux. Même les bordures sont plutôt brutes, c’est pourquoi je ne crois pas que les limites de la piste vont être un gros sujet de discussion – même si les zones de dégagement son larges ici."

"Je pars du principe que la dégradation des pneus va être le sujet central à régler. Parce que cela risque d’être difficile de dépasser ici en course. On pourrait assister à une procession, c’est mon idée mais j’espère me tromper."

Hülkenberg avait remporté les 24h du Mans il y a trois ans. Il a suivi l’évènement le week-end dernier, avec évidemment un œil sur Alonso.

"J’ai regardé de temps en temps en faisant d’autres choses. En tout, j’ai dû regarder pendant 2 heures. Je suis bien sûr allé dormir aussi et le lendemain, j’ai de nouveau allumé la télé."

Cependant, le pilote Renault n’a pas spécialement encouragé Fernando Alonso, qui est sorti vainqueur de cette course légendaire.

"J’ai été complètement neutre. Mais il ne m’a pas demandé non plus de conseils. Il n’en a pas besoin. Je pense qu’un pilote de son standing sait de quoi il s’agit et ce qu’il a à faire."

Alonso a eu un programme chargé, c’est maintenant à tous les pilotes de F1 de monter en pression avec 3 week-ends de Grands Prix à disputer l’un après l’autre.

"Je m’en réjouis ! En tant que pilote, c’est bien plus simple pour moi parce que je ne travaille pas le lundi ni le mardi après la course. Je ne trouve pas cela si mal de tourner à plein régime sur 3 semaines car sur un rythme normal de 14 jours, tu as des hauts et des bas. Nous n’avions encore jamais eu 3 semaines d’un coup, mais je pense que ce sera génial."

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