Interview - Magnussen : Le potentiel est là

Haas pourrait briller en Russie selon le Danois

Par Emmanuel Touzot

25 avril 2017 - 17:08
Interview - Magnussen : Le potentiel est

Votre équipier a dit en Australie que la voiture est brutale à piloter à cause des vitesses et des forces élevées. Après trois courses, vous y êtes-vous adapté ?

"Je dirais oui. Je me sens bien dans la voiture et je la trouve amusante à piloter. C’est bien plus difficile".

Les records ont été battus sur toutes les pistes pour le moment, confirmant l’augmentation des vitesses. Comment votre rôle de pilote en a été affecté ? Avez-vous moins de marge d’erreur car vous devez être plus précis ?

"On pourrait le dire, mais ça nous donne plus de marge pour attaquer et trouver la limite. C’est difficile d’y arriver alors on a plus de marge pour attaquer".

La question des dépassements a beaucoup été soulevée avant la saison. Entre Shanghai et Bahreïn, il y en a eu de nombreux et vous-même en avez fait beaucoup, notamment celui à trois de front avec Hulkenberg et Ocon à Bahreïn. Etes-vous surpris de la quantité de dépassements possibles cette année ?

"C’est comme prévu, du moins comme je m’y attendais. Certaines pistes sont bonnes, d’autres plus difficiles, comme l’Australie. Ce sera comme ça à Monaco et Singapour".

Vous avez dit que la VF-17 a de la vitesse et un bon équilibre. Cet abandon est-il mieux accepté en sachant qu’une nouvelle opportunité se présentera en Russie ?

"Oui c’est plus simple à gérer quand on passe un mauvais week-end car le potentiel est là et l’on a quelque chose à espérer peu après".

Vous avez fini cinquième puis septième lors de vos deux départs à Sotchi. Un de ses aspects convient-il à votre style de pilotage ?

"C’est une bonne piste et j’y ai disputé de belles courses, j’espère pouvoir en faire une troisième".

Lors de ces deux courses, vous avez marqué des points grâce à une belle remontée, de la onzième à la cinquième place en 2014 et de la dix-septième à la septième en 2016, soit seize positions. Comment avez-vous fait ?

"Je sais que l’an dernier, j’ai fait un très bon premier tour. Plusieurs se sont ratés et ont perdu leur aileron ou autre. J’ai gagné un grand nombre de places avec ceci et ensuite j’ai disputé une belle course".

L’Autodrome de Sotchi semble ressembler à Bahreïn en termes de réglages. Combien d’informations apprises à Bahreïn pouvez-vous réutiliser en Russie ?

"On apprend toujours plus de la voiture lors de chaque week-end. On comprend mieux ce qu’il va se passer et ça nous aider partout".

Quelle est votre partie préférée du circuit de Sotchi, et pourquoi ?

"J’aime les virages 6, 7 et 8 car ils sont très rapides".

Une partie du circuit dont vous diriez qu’elle est plus compliquée que les autres ?

"Le virage 3 est dur pour le cou car il n’en finit pas. C’est un peu fatigant au niveau du cou".

Il y a eu beaucoup de bruit au sujet de Fernando Alonso et de sa participation aux 500 miles d’Indianapolis, plutôt qu’au Grand Prix de Monaco. Si vous deviez faire une course hors de la F1 et que votre management était d’accord, quelle serait-elle ?

"Peut-être une course avec mon père".

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