Interview exclusive de Nyck De Vries

Le protégé de McLaren débute en Formule 2

Par Camille Komaël

25 mai 2017 - 10:14
Interview exclusive de Nyck De Vries

A l’instar de Lewis Hamilton, Nyck De Vries a été repéré très tôt par McLaren. Après avoir remporté la Formule Renault 2.0 avec Koiranen GP, le Néerlandais s’est tourné vers la catégorie supérieure : la Formule Renault 3.5, où il a terminé troisième au général en 2015.

L’an dernier, De Vries était en GP3 chez ART et a fini sixième au championnat. Cette saison, l’espoir de McLaren débute en F2 chez Rapax, où il a pour l’instant inscrit les seuls points de son équipe.

Voici son interview exclusive pour Nextgen-Auto.com dans le paddock de Monaco.

Tu as inscrit des points lors des trois premières courses de la saison, mais ce ne sont peut-être pas les points que tu espérais...

J’aimerais marquer de plus gros points. On a marqué quelques points, mais ce ne sont pas les points qu’on aurait dû marquer en partant 2è et 3è dans les deux courses longues. On a montré de fortes performances en qualifications, déjà en essais on avait montré qu’on avait la vitesse nécessaire. Jusqu’ici, on a réussi à confirmer ça en qualifications, mais on a pas été capables de faire de même en course. En course on a du mal, notre cadence n’est pas assez élevée : à Bahreïn c’était surtout dû aux pneus, mais à Barcelone on était juste pas dans le rythme. C’est notre principal domaine à améliorer pour l’instant, mais à côté de ça, il y a encore beaucoup d’autres domaines où on doit aussi s’améliorer, comme les départs : on a fait quarte courses et on a pas réussi à faire un bon départ. Y a aussi les arrêts aux stands qui sont cruciaux. On doit maintenant convertir notre rapidité en résultats.

Ici à Monaco, doubler est difficile, si tu te retrouves encore devant sur la grille, tu as peut-être plus de chances qu’ailleurs de marquer de gros points...

Oui, mais le souci c’est que j’ai une pénalité de trois places sur la grille de la course 2 à Barcelone, donc il faut vraiment que je fasse un bon travail en qualifications.

Tu as déjà piloté ici en Formule Renault 3.5, qu’est-ce que tu as pensé de la piste ?

Avant ça, je n’avais pas piloté ici, et je m’étais senti rapidement à l’aise... tellement que j’avais mis la voiture dans le mur après six tours ! Monaco est vraiment très difficile, c’est une piste qui présente beaucoup de défis. Bien sûr c’est unique et très spécial. On a besoin de bien se qualifier, à l’époque en 3.5 je m’étais qualifié quatrième, mais on était pas bien parti donc on avait pas réussi à faire un gros résultat. On va vraiment essayer d’arriver à réaliser quelque chose ici.

De manière générale, qu’est-ce que tu vises pour cette saison où tu débutes et découvres plein de choses ?

Mon premier objectif est d’être compétitif tout le temps et de me battre dans le top 5. Montrer que je suis là.

Tu fais toujours partie de l’équipe McLaren, quel travail effectues-tu ?

Je fais beaucoup de travail sur le simulateur, je vais là-bas en avion souvent. Après Barcelone, je suis allé directement en Angleterre travailler sur le simulateur, par exemple. Et parfois je suis avec l’équipe, comme en Chine.

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