King : La transition F1/GP2 est étrange

"Pour arriver en F1, il ne s’agit pas que d’être bon"

Par Franck Drui

7 décembre 2016 - 12:25
King : La transition F1/GP2 est étrange

Si Jordan King avait pu faire connaissance avec la Manor MRT05 pendant les tests à Barcelone et Silverstone cette année, il avait ensuite débuté en essais libres à l’occasion des Grands Prix d’Austin puis d’Abu Dhabi. Et dans l’ensemble, le Britannique de 22 ans se dit satisfait de ses prestations, lui qui disputait également le championnat GP2 cette saison.

« Nous avons suivi un programme légèrement différent à Austin, en essayant quelques nouvelles choses et différents réglages, qui ont tous semblé encourageants. Dave Ryan est venu me voir à la fin en disant ‘bon boulot’. Je me suis aussi excusé pour mon petit tête à queue mais il m’a dit que ce n’était pas grave. Donc dans l’ensemble, c’est un bon résultat. Je suis content de ce que j’ai fait et de ce que j’ai montré. »

Le pilote de développement Manor doit bien avouer que le passage d’une catégorie à l’autre est difficile, mais pas forcément dans le sens qu’on croit.

« La transition est étrange. Il n’est pas si difficile de monter dans une Formule 1, mais c’est un peu plus compliqué de s’installer de nouveau dans une voiture de GP2. À Abu Dhabi, je suis revenu directement en qualifications et ça m’a un petit peu nui. Ça n’est pas grand-chose mais il faut par exemple se réhabituer aux 6 vitesses en GP2 contre 8 en F1. »

Avec le départ d’Esteban Ocon pour Force India et l’avenir incertain de Pascal Wehrlein, qui pourrait être promu chez Mercedes, Manor n’a pour le moment pas de pilotes bien définis pour 2017. Une opportunité pour King ?

« Cette année, l’objectif était clairement le GP2 pour y signer les meilleurs résultats possibles et espérer une place ensuite, car ce n’est pas moi qui décide. D’ailleurs si ça ne tenait qu’à moi, je monterais en F1 dès l’an prochain ! Mais il faut compter sur d’autres gens et beaucoup de facteurs peuvent influencer la décision, il ne s’agit pas que d’être bon. Si c’était le cas, on aurait probablement 50 pilotes de plus en Formule 1. »

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