Kubica : Le plus important sera d’aider et soutenir l’équipe

Robert Kubica a effectué son retour en Formule 1 avec Williams, en tant que troisième pilote, et sa participation à trois séances d’essais libres a été confirmée. Il explique à quel point il voulait une chance de reprendre régulièrement le volant.

"C’était important d’avoir une chance de piloter" déclare Kubica. "Actuellement, le règlement limite le roulage donc le simulateur joue un rôle important et je fais justement partie de ce projet pour créer un lien entre cet outil et le monde réel".

Malgré son expérience, le Polonais prévient toutefois que son apport sera limité auprès des pilotes titulaires : "Ils font leur travail et j’essaierai de les soutenir, mais je ne serai jamais en position de leur apprendre quoique ce soit, à moins qu’ils pensent l’inverse".

"Le plus important sera d’aider et soutenir l’équipe, sinon je ne serais pas là. Au final, on est tous dans le même bateau et l’on va dans la même direction. Une fois que j’ai su que j’allais faire ce travail, j’ai donné mon accord pour aider l’équipe et la soutenir".

Avec cette première porte ouverte, il espère pouvoir revenir en tant que titulaire en Formule 1, même s’il reconnaît que le temps ne joue pas en sa faveur, lui qui n’a que trois ans de moins que Fernando Alonso et un an de plus que Lewis Hamilton.

"L’horloge tourne, j’ai 33 ans. L’hiver dernier, beaucoup de monde parlait de moi et donnait son avis et son évaluation sur mon état mais la seule personne qui peut comprendre mes limites et mes besoins, c’est moi".

"Avant tout, on m’a attribué un rôle cette année et je dois m’assurer que je suis capable de le remplir pour aider l’équipe à accomplir ses objectifs et les résultats voulus. Il y a un an, personne n’aurait pensé que je ferais des essais en 2017, donc on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir".

Bien sûr, il admet qu’il serait bien plus heureux dans un rôle de titulaire : "Je préférerais être ici en tant que pilote de course mais si l’on regarde où j’étais il y a un an, personne ne m’aurait vu piloter une monoplace de F1. J’étais convaincu que je pouvais piloter une F1, même si mes limites sont importantes".