Le foot et la F1 : Le sport fétiche et la grande passion de Vettel

"Essayer d’être le meilleur"

Par Franck Drui

25 juin 2016 - 13:00
Le foot et la F1 : Le sport fétiche et

Il est connu que Sebastian Vettel, tout comme Nico Rosberg, suit de très près ce qu’il se passe dans le monde du football.

Le Championnat d’Europe intéresse le natif d’Heppenheim qui a enthousiasmé les journalistes rassemblés lors d’un point presse au musée Ferrari à Maranello.

Le sens de la diplomatie du pilote a provoqué un applaudissement de toute l’assistance.

"J’aurai aimé que nous (l’Italie et l’Allemagne ), disputions la finale mais ce n’est hélas pas possible. L’Italie va sûrement gagner contre l’Espagne lundi prochain. J’espère que l’Allemagne arrivera aussi à gagner en huitième de finale et celle des deux équipes qui parviendra à passer le quart de finale pourra remporter la coupe."

Ensuite, lors de la conférence de presse de la FIA à Turin, le quadruple champion du monde a révélé quand il a commencé à porter un intérêt pour les sports moteurs. Chose surprenante : sa passion est née bien avant ses débuts en karting.

"Le fait que mon père avait l’habitude de faire quelques courses de côte en amateur m’a rapproché des sports moteurs, alors que j’étais très jeune. La famille au complet voyageait pour les courses, donc dès que j’ai été suffisamment capable de marcher, à 3 ans, 3 ans et demi, tout à coup un kart m’attendait au pied du sapin de Noël."

L’Allemand, qui parle pourtant rarement de lui, revient alors avec un certaine nostalgie sur cette période où il s’adonnait au karting.

"Mon père était un grand fan de Formule 1, de Senna et ensuite de Michael Schumacher. J’étais âgé de 7 ans lors de ma première course. C’était une belle époque, que l’on n’a pas le droit d’oublier. J’avais 7, 8, 10, 12 ans et je pouvais rouler à fond en karting. Je jouais aux petites voitures par terre avec les autres. C’étaient de très, très beaux moments."

"Puis un jour, c’est devenu plus sérieux. On avait besoin de soutien et de l’argent des sponsors. Quand on est un petit garçon, c’est très difficile de vivre cette expérience parce qu’on a juste envie de faire des courses, ça ne nous intéresse pas de savoir comment on va pouvoir payer les factures. Mais cela contribue à rendre le pilote plus mature beaucoup plus tôt, car on interagit pas mal avec les adultes."

Vettel s’est livré sur les raisons de son attrait pour les sports moteurs. Il y en a plusieurs et elles ont évolué avec l’expérience.

"C’est cette passion, la passion de la vitesse. Au moment où j’ai commencé les courses, c’était la passion de la compétition, se mesurer aux autres, essayer d’être le meilleur."

"La Formule 1 a une grande histoire, donc pouvoir concourir est un grand honneur et piloter pour ce qui est sans aucun doute la plus grande équipe au monde, qui a l’histoire la plus considérable en course automobile est de nouveau un immense honneur.
Le frisson que vous avez quand vous pilotez l’une de ces voitures est incomparable et, finalement, c’est ce qui me pousse."

La Formule 1 est une discipline qui n’est pas figée, mais qui au contraire évolue au fil des ans et au gré des nouveautés techniques. Le pilote souligne le changement qui, selon lui, fait le plus la différence.

"Si vous regardez les voitures d’il y a 10, 20, 30, 50 ans et celles de maintenant, la technologie leur a permis d’être beaucoup plus rapides, ce qui les rend encore plus palpitantes à piloter. L’impression, la sensation que vous avez est indescriptible."

Vettel s’est également épanché sur ce que signifie pour lui de piloter pour la légendaire écurie au Cheval Cabré. Pour cela, il a évoqué un souvenir resté gravé dans sa mémoire.

"C’est un grand honneur. Étant encore un enfant, lorsque je regardais les courses, je laissais même tomber mes petites voitures quand la Formule 1 commençait et mon héros était Michael (Schumacher). Il était celui que je suivais quand j’étais jeune."

"Nous avions une course en particulier, à la fin de l’année, où il est apparu. Il nous a remis les trophées, nous a serré les mains et c’est une expérience que je n’ai pas oubliée et que je n’oublierai jamais."

"Par la suite, avoir le privilège de le connaître et d’être ami avec lui, c’était super."

"Je ne veux pas comparer mais en le regardant dans cette voiture rouge qu’il pilotait et le voir gagner la plupart du temps, être dans un baquet similaire au sien, faire partie de la même équipe que lui, c’est génial."

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