Leclerc espère marquer quelques points en fin de saison

Apprendre puis se rapprocher du top 10

Par Franck Drui

19 mars 2018 - 15:29
Leclerc espère marquer quelques (...)

Difficile pour un débutant en Formule 1 de se donner des objectifs pour sa première saison, et c’est encore plus difficile lorsque l’on évolue dans une équipe habituée au fond de grille depuis quelques années.

C’est le cas pour le Monégasque Charles Leclerc, qui va rouler chez Sauber cette année. Leclerc semble être toutefois sous pression de la part de Ferrari, après avoir dominé la Formule 2 l’an dernier.

"Je veux donner le meilleur de moi-même, tout simplement. J’ai beaucoup de travail à effectuer sur la piste mais aussi en dehors," confie Leclerc à RMC.

"J’essaie d’apprendre le plus rapidement possible le fonctionnement de la voiture et toutes les procédures pour être prêt lors de la première course. J’espère pouvoir marquer mes premiers points en fin de saison. On va tout faire pour être capable de se battre pour la dixième place en course."

Quant à la pression, "pas du tout, je ne m’en mets pas. J’ai toujours vu les choses de la façon suivante : si je fais le maximum sur la piste et en dehors, je pense que les résultats viendront naturellement. Je dois juste me concentrer sur le travail que j’ai à faire."

Le Monégasque admet avoir un atout : compter sur un autre francophone, le patron, Frédéric Vasseur.

"C’est certain, c’est plus facile. On a remporté le championnat GP3 ensemble il y a deux ans. On sait comment se parler, on est très directs donc ça facilite pas mal de choses. Mais bon, ça ne change pas le travail que je dois effectuer, même si c’est top de le retrouver en Formule 1."

La Formule 1 n’a en tout cas rien à voir avec les formules monotypes qu’il a pu remporter grâce à son talent, que ce soit le GP3 en 2016 ou la F2 en 2017.

"Tout, absolument tout est différent. Que ce soit la GP3 ou la F2, on s’y habitue assez rapidement. Mais la Formule 1, c’est un cran au-dessus. Il y a 48 000 boutons à changer avant de faire un départ.... J’exagère bien sûr ! Mais il y a vraiment beaucoup de choses à assimiler sur le volant, beaucoup plus de personnes dans l’écurie. Les voitures ont plus d’appui aérodynamique donc la vitesse dans les courbes est énorme. La puissance des moteurs hybrides est incroyable. D’autant plus qu’on n’a pas l’habitude de travailler avec ce type de blocs propulseurs dans les catégories inférieures. Donc oui, il y a une grande différence à tous les niveaux."

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos