Les menaces pesant sur l’avenir du Grand Prix d’Italie sont confirmées

De la bouche du directeur de Monza

Par Emmanuel Touzot

22 janvier 2018 - 13:05
Les menaces pesant sur l'avenir du

Le Grand Prix d’Italie à Monza est devenue l’une des présences les moins assurées au calendrier de la Formule 1. L’incertitude a plané un temps sur l’édition 2018 et le circuit italien a finalement réussi à s’assurer la continuité de l’événement.

Toutefois, il apparaît aujourd’hui que son avenir n’est pas des plus évidents car les infrastructures doivent évoluer dans le parc de Monza, mais les revenus liés au Grand Prix ne suivent pas.

"Si les conditions ne changent pas, nous ne pourrons plus garantir le futur du Grand Prix à Monza" explique le directeur de l’Automobile Club Italien, Sticchi Damiani. "Pour les 100 ans de l’événement en 2022, il est évident que le circuit devra être adapté".

Il ajoute que le problème se situe dans la loi italienne, qui ne prévoit pas d’ajustement de la somme dépensée pour la course : "Nous ne coûtons pas un euro à l’état et nous ne demanderons rien, hormis le fait de ne pas être gênés".

Les promoteurs de chacune des 21 courses ont rencontré Liberty Media la semaine dernière et Damiani en arrive à une conclusion similaire pour la grande partie des promoteurs qui ont actuellement à organiser un Grand Prix de F1.

"Ce que je remarque, c’est une souffrance générale. Du côté de Liberty, c’est parce qu’un investissement monstrueux a été effectué et qu’il doit maintenant y avoir un retour. C’est aussi vrai du côté des équipes, pour qui les coûts sont plus élevés, tout comme celui des organisateurs, car nous sommes étouffés".

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