Magnussen s’attend à un week-end sans surprise au Castellet

Si Romain Grosjean, en tant que pilote français, sera bien sûr au centre des attentions médiatiques chez Haas ce week-end, Kevin Magnussen escompte lui aussi bien figurer au Castellet.

Comme son coéquipier, le Danois n’a jamais couru en F1 au Paul Ricard, même s’il rappelle avoir disputé des courses de « World Series by Renault » – en Formule Renault 3.5.

« Ce sera un peu différent dans une F1, mais au moins, je connais la piste – les virages, les zones de freinage, et ainsi de suite. Je ne pense pas que ça me prendra longtemps pour m’adapter au pilotage d’une F1 sur ce circuit. »

« Je n’ai pas conduit dans le Paul Ricard dans le simulateur. Heureusement je connais le circuit grâce à mes saisons passées en Formule Renault 3.5. »

« Le simulateur est un bon outil pour se préparer à de nouvelles pistes, ou à de nouveaux réglages, à de nouvelles voitures... mais en fait il ne reflète pas exactement la réalité. »

« Le simulateur vous aide aussi quand vous devez apprendre de nouveaux systèmes. Quand vous rejoignez une nouvelle équipe, le simulateur vous aide vraiment pour apprendre à connaître tous les noms des boutons et autres interrupteurs de votre volant. Bien sûr, les ingénieurs utilisent le simulateur d’une manière un peu plus approfondie, ils utilisent tous les chiffres et les données possibles. »

Même si la F1 se rend sur un nouveau circuit, Kevin Magnussen ne s’attend pas à voir de surprises dans la hiérarchie ce week-end.

« C’est une nouvelle piste, et tout le monde va s’y faire très rapidement. La plupart des pilotes ont déjà parcouru de nombreux tours de la piste dans le simulateur. Je suis sûr que la hiérarchie sera assez similaire à celle que nous avons vue depuis le début de la saison. »

Haas pourrait davantage progresser grâce aux dernières évolutions apportées sur la voiture à Montréal, et qui devraient encore être mieux exploitées au Castellet.

« Les évolutions furent une étape positive » confirme Kevin Magnussen. « Nous n’avons pas eu un week-end formidable à Montréal, mais je pense que la voiture est assez bonne sur la plupart des circuits. Nous souffrons un petit peu sur les circuits à faible vitesse, mais je pense que le Paul Ricard comporte des virages qui sont un peu à plus haute vitesse, donc j’espère que nous pourrons mieux performer là-bas. »

Le Paul Ricard marquera le début d’une séquence inédite de trois Grands Prix disputés en trois semaines, sans interruption. Dans le même temps, Liberty Media entend ajouter plus de courses au calendrier dans les prochaines années. Comment Kevin Magnussen vit-il cette surcharge de travail ?

« Je ne vais pas passer beaucoup de temps chez moi durant ces trois semaines. Mais ma petite amie sera avec moi, et un autre ami sur l’une des courses, donc inviter des gens sur des circuits est la meilleure manière de rester en contact avec les proches. »

« S’il y a plus de courses au calendrier, ça ne m’affecte pas beaucoup. C’est OK pour moi. J’aime la course, donc avoir plus de courses signifierait plus de fun. »