McLaren : Boullier refuse de s’alarmer et demande du temps

Ce ne sont que des essais, répète-t-il

Par Alexandre C.

7 mars 2018 - 18:33
McLaren : Boullier refuse de s'alar

Les journées d’essais se suivent et se ressemblent malheureusement pour McLaren. Malgré l’arrivée du moteur Renault, l’écurie anglaise est toujours sujette à des problèmes de fiabilité.

Hier, Stoffel Vandoorne n’a pu parcourir plus de 38 tours en raison d’un problème de batterie sur le moteur, puis d’une fuite hydraulique. Aujourd’hui, Fernando Alonso est resté cloué au garage une bonne partie de la journée en raison d’une nouvelle fuite hydraulique, qui a nécessité un changement de moteur.

En deux jours, McLaren n’a effectué que 94 tours – le plus faible total du plateau. Il semble que le passage du moteur Honda – subitement devenu fiable cette année – au moteur Renault n’ait pas vraiment arrangé la situation de l’écurie.

Eric Boullier, le directeur de la compétition de McLaren, veut pour le moment éteindre l’incendie. Le Français demande du temps et de la patience aux fans de l’écurie.

« Ce ne sont que des essais. S’agissant des pneus, si vous regardez les temps au tour, Red Bull a fait un test ce matin, ils ont mis des médiums frais et ensuite des tendres frais. Il n’y a qu’une demi-seconde d’écart entre ces deux composés, donc ce n’est pas un très grand écart – en raison des spécifications du tarmac et aussi de la température de la piste. Si nous avons décidé de travailler en priorité avec les hypertendres, c’est que nous avons une raison technique pour le faire. »

« S’agissant des défaillances sur la voiture… ce ne sont que des essais donc nous rencontrons quelques petits problèmes qu’il nous faut régler. Mais ce ne sont que des essais. Cela fait partie du processus, nous sommes en plein dedans. »

« C’est un nouveau partenariat avec Renault, un package totalement nouveau pour la voiture aussi. Donnez-nous du temps et ça ira bien. »

L’intégration du V6 Renault dans le châssis McLaren fait également débat. Face à des problèmes de surchauffe, l’écurie a dû improviser des aérations supplémentaires. Mais là encore, Eric Boullier se veut rassurant.

« Je ne pense pas que ce soit un problème lié à l’intégration du moteur. Nous avons essayé de concevoir la meilleure voiture, donc nous devons être convaincus du potentiel de ce concept. A chaque concept nouveau qui apparaît, il faut bien sûr prouver son efficacité sur la piste. »

« Il y a quelques ajustements en cours. Nous essayons de tirer le meilleur de notre voiture pour nous assurer que la plateforme aérodynamique produise bien plus de performance. Donc nous verrons. »

« Aujourd’hui, il s’agissait de peaufiner nos réglages, mais le problème que nous avons rencontré – cette fuite hydraulique- n’est pas lié à l’intégration du moteur. »

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