Pirelli : Une dégradation encore moins importante que prévu en 2017 ?

Pirelli a-t-il été trop conservateur ?

Par Alexandre C.

1er mars 2017 - 10:36
Pirelli : Une dégradation encore (...)

Un premier enseignement a été tiré des premiers jours d’essais par Pirelli : les pneus 2017 donnent satisfaction, et le manufacturier n’aura pas à revenir d’urgence à des pneus typés 2016, comme l’a confirmé Paul Hembery, le responsable de la Pirelli, aux médias présents à Barcelone.

« Nous savons que nous allons dans la bonne direction. Deux équipes ont roulé avec les pneus de secours et c’est une différence très spectaculaire. Je pense que nous en avons déjà assez vu pour penser que nous allons dans la bonne direction. Il est très peu probable que ces pneus de secours soient utilisés dans le futur ».

La FIA a demandé à Pirelli de concevoir des pneus plus résistants. Le manufacturier italien semble avoir fait un peu de zèle, mais Hembery rassure sur ce point : le pic de performance n’a pas été encore atteint.

« Nous sommes bien en-dessous des niveaux de dégradation demandés, donc il y a bien moins de dégradation. Quand nous avons regardé les données hier, c’était dur d’y croire, parce que nous avions quelques dixièmes de dégradation après 18 ou 19 tours. Mais vous ne savez pas vraiment ce que les équipes font, vous ignorez leur programme. Il est encore très tôt. »

« Nous devons avoir les voitures avec la performance attendue, parce que si nous parlons de temps trois ou quatre secondes plus rapides, alors c’est comme passer du GP2 à la F1. Donc il y a encore des différences massives à attendre, ce qui pourrait absolument tout changer. »

« Il se pourrait que nous ayons été trop conservateurs. Mais ensuite certains diront que vous êtes trop agressifs. Vous pourrez seulement vous prononcer quand nous aurons la performance véritable des voitures. Nous pouvons regarder les données, nous avons une idée des données en passage en courbe, puisque l’on peut imaginer que les équipes ne testent peut-être pas leur unité de puissance au maximum de leur capacité, ce qui est normal. Mais nous aurons probablement des données pour des passages en courbe, qui nous diront où nous en sommes. »

« Cela dit, nous ne pensons pas qu’il y ait beaucoup de voitures qui roulent ici avec leurs packages aéro définitifs. Peut-être aucune. Ce serait très étrange, car le changement est vraiment énorme. Ils voudront tous garder tous leurs petits détails jusqu’à la fin. »

Il faut aussi prendre en compte la température de piste à Barcelone, forcément plus fraîche en cette fin de février, précise Paul Hembery.

« Les niveaux de performance augmentent, les températures seront plus élevées, et cela pourrait nous forcer à avoir un peu plus de dégradation. »

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