Qui gagnera la bataille du milieu de peloton ?

Impossible à prédire selon Gunther Steiner

Par Franck Drui

21 août 2017 - 10:33
Qui gagnera la bataille du milieu (...)

La hiérarchie du milieu de peloton sera-t-elle bousculée lors de la 2e partie de la saison ? C’est fort possible selon Gunther Steiner, le directeur de Haas F1.

La plupart des équipes derrière les trois top teams - Mercedes, Ferrari et Red Bull - ont déjà tourné la majeure partie de leurs ressources sur les voitures de 2018. Renault F1 et McLaren en ont toutefois bien davantage que Force India, Williams, Haas ou encore Toro Rosso pour progresser lors des 9 dernières courses.

"On m’a demandé si McLaren était une source d’inquiétude pour nous après la Hongrie. Pour être honnête, je peux vous dire que tout le monde m’inquiète," explique Steiner.

"Cependant il y a toujours des opportunités, à chaque course. En Hongrie, c’est Williams qui a trébuché. Donc je ne préfère pas tirer de conclusions. Je dis toujours que le milieu de peloton est très compact cette année. Tout peut basculer lors de la 2e partie de la saison. Tout peut aussi basculer d’un week-end à l’autre."

Steiner donne un exemple.

"Prenez l’Autriche, nous avons été particulièrement bons ce week-end là. Et ensuite nous avons souffert. Il n’y a donc pas de tendance dans le milieu de peloton, contrairement à ce que nous pouvons voir chez les 3 équipes de pointe. Williams devrait revenir en force à Spa et Monza, mais, encore une fois, ce n’est qu’une devinette de ma part."

"C’est un peu étrange cette année. Nous sommes tellement proches les uns des autres et cela dépend vraiment du type de circuit."

Jusqu’à Budapest, on pouvait toutefois noter que Haas suivait la tendance de son partenaire technique, Ferrari. La Hongrie a été l’exception qui confirmait la règle.

"Dans le domaine aérodynamique, Ferrari est meilleure que nous. Sinon elle ne serait pas dans cette position. Nous n’avons pas leur niveau d’appuis et, sur un circuit comme le Hungaroring, cela vous fait souffrir encore plus avec les pneus. Ils sont trop froids ou trop chauds. Avec de bons appuis... ils ont aussi été très rapides à Monaco. Voilà ce qui nous différencie beaucoup d’eux : sur les circuits lents, ils sont très rapides et pas nous. Cela démontre qu’il y a de grandes différences en matière d’aérodynamique."

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