Ricciardo : 21 courses, ça use aussi les pilotes

Il n’y a pas que les mécaniciens qui ont souffert finalement

Par Franck Drui

7 décembre 2016 - 11:46
Ricciardo : 21 courses, ça use (...)

Avec l’ajout du Grand Prix de Bakou et le retour de Hockenheim cette année, le calendrier de la F1 dépassait pour la première fois les 20 épreuves. Si on avait jusque-là entendu les directeurs d’écurie plaindre tout particulièrement leurs mécaniciens, il semblerait que les pilotes également finissent par être usés. Ainsi, Nico Rosberg a évoqué sa saison éprouvante pour justifier en partie sa décision de se retirer, et Daniel Ricciardo nous avoue aujourd’hui que la pause hivernale tombe plutôt bien en fin de compte...

« En abordant l’année 2016, nous savions que ce serait la plus longue saison de tous les temps avec 21 courses, mais nous ne nous en sommes vraiment rendus compte qu’en fin d’année : ça allait bien jusqu’au Grand Prix du Brésil, mais à ce moment-là j’ai réalisé que la fatigue me rattrapait. C’est sympa qu’il y ait plus de courses, mais la donne change quand on s’envole hors d’Europe avec toutes ces courses qui s’enchaînent en l’espace d’une semaine et tout ce temps qu’on passe loin de chez soi… ça va faire du bien de se poser un peu. »

Et avec un calendrier de plus en plus chargé, il faut maintenant incorporer des séances de repos.

« Au fil du temps, on gère mieux les courses d’une semaine sur l’autre, et mon approche a décidément bien changé. Avant que je n’arrive en F1, je m’entraînais aussi dur que possible chaque jour. Mais avec 21 courses au programme, ça devient impossible. »

« La pré-saison est la période de l’année où on peut se préparer à ce qui arrive, et à ce moment-là je m’y mets sérieusement. Je suis ensuite un entraînement intensif après la pause en août, et le reste du temps je me maintiens en forme et prends soin de moi sans en faire trop. »

« Les lundis suivant les Grands Prix, je ne fais plus rien du tout désormais. Se requinquer est plus important que de programmer une séance d’entraînement supplémentaire. Cette année, nous nous sommes rendus au Canada puis directement à Bakou le week-end suivant, et c’était probablement les voyage et décalage les plus difficiles que j’aie pu vivre. C’est donc amusant de disputer davantage de courses, mais il faut changer sa façon de penser pour tout bien gérer. »

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