Rosberg : Ma vie m’appartient

Le fait de penser à son départ l’a aidé à tenir

Par Franck Drui

8 décembre 2016 - 10:08
Rosberg : Ma vie m'appartient

Il y a bientôt une semaine, Nico Rosberg secouait la catégorie reine avec l´annonce de son départ du sport. L´Allemand a depuis soutenu à plusieurs reprises que sa décision était irrévocable, et qu´il ne comptait à aucun moment revenir dans un cockpit d´une Formule 1, contrairement à d´autres célèbres pilotes, qui eux, sont revenus après quelques temps de pause, avec plus ou moins de succès.

La décision de Rosberg n´a rien d´un coup de tête : à vrai dire, elle a été mûrement réfléchie depuis un certain temps. Le nouveau champion du monde avoue même que cela aurait même pu le perturber dans sa quête du titre. Au contraire…

« C´était bizarre » confie-t-il à l´hebdomadaire Die Zeit. « La pensée d´arrêter m´a motivé et en même temps, je n´avais pas le droit de lui laisser trop de place, sinon je n´aurais pas pu me concentrer correctement. »

La nouvelle a reçu des réactions différentes : certains acteurs de la F1 respectent et l´admirent pour le courage d´avoir su prendre une telle décision, d´autres se sont montrés moins compréhensifs. Le principal intéressé ne s´en offusque pas : « Ma vie m´appartient. »

« Durant des années, il a été écrit à mon propos : Nico est trop tendre ! il est trop dur ! Maintenant je peux librement répondre que je suis authentique. »

L´Allemand continue à plaider sa décision avec beaucoup de philosophie.

« Bien sûr que je pourrais continuer à piloter, essayer de défendre mon titre. Mais pourquoi ? Ce ne sera plus aussi beau que ça l´est à présent. »

La course finale a été quelque part une confirmation pour le pilote que son choix était le bon.

« Je n´avais jamais senti une montée d´adrénaline aussi intensive que lors de la course à Abu Dhabi » explique Rosberg qui avoue en même temps avoir de moins en moins réussi à dormir pendant la dernière semaine de la saison, « à cause de la pression. » Il reconnaît que s´il a bien appris une chose durant sa carrière, « c´est tenir le coup. »

Coïncidence des plus cocasses : le père du pilote, Keke Rosberg a été lui aussi une fois champion du monde et a pris sa retraite alors que son fils avait un an. De ce fait, Nico Rosberg fait un parallèle : « N´est-ce pas amusant ? Ma fille a aussi un an à présent. »

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