Sauber : Motricité et freinage sont très importants à Sotchi

Pneus tendres et supertendres cette année

Par Franck Drui

5 octobre 2015 - 16:24
Sauber : Motricité et freinage (...)

Direction la Mer Noire cette semaine pour Sauber, dont les 35 tonnes de matériel l’attendent déjà dans le paddock de l’Autodrome de Sotchi. Et dans l’équipe suisse, les pilotes sont plutôt contents de retourner en Russie.

«  La saison passée, le Grand Prix de Russie fut ma dernière course de l’année pour moi avec Caterham, déclare Marcus Ericsson. Les qualifications ne s’étaient pas trop mal passées et la course fut convenable. Avec un peu de chance, cette deuxième édition sera un bon week-end pour moi au volant de la C34-Ferrari. Mais il faudra travailler dur pour optimiser nos évolutions de Singapour et marquer des points, qui restent notre objectif. »

« La piste de Sotchi est encore un circuit sur lequel je piloterai pour la première fois en Formule 1, déclare pour sa part Felipe Nasr, mais que je connais depuis la course de l’an dernier en GP2. J’ai d’assez bons souvenirs de ce week-end après avoir terminé l’une des courses sur le podium. Le tracé en lui-même est une sorte de mélange entre un circuit permanent et urbain. C’est impressionnant qu’il soit construit au centre du Parc Olympique et ça en fait un environnement intéressant. La piste comporte principalement des virages à basse et moyenne vitesse. La stabilité au freinage ainsi que la motricité seront ainsi très importantes. »

Giampaolo Dall’Ara, le directeur des opérations piste chez Sauber, nous livre quant à lui son analyse.

« Chez Sauber, nous considérons ce circuit de Sotchi comme l’un des plus faciles pour les pneus à cause de sa surface particulière, de l’absence de virages très rapides et des températures fraiches. Pirelli a donc choisi ses composés tendres et supertendres, alors que nous avions les tendres et medium l’an dernier. Le circuit est cerné de murs sans pour autant qu’on puisse le considérer comme un circuit urbain. La performance en ligne droite, la motricité et le freinage dominent sur le premier et le dernier secteur alors que celui du milieu est plus technique et nécessite que les pilotes trouvent leur rythme dans l’enchainement des virages. »

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