Sean Bratches défend le modèle économique de la F1

Entre chaînes payantes et service internet à la demande

Par Emmanuel Touzot

23 janvier 2018 - 10:38
Sean Bratches défend le modèle (...)

Sean Bratches s’est exprimé au sujet du projet de Liberty Media, qui compte lancer une plateforme numérique de diffusion en streaming. Une telle décision, si elle permet de ne s’abonner que pour la Formule 1, éloigne un peu plus la discipline d’une diffusion gratuite.

Actuellement, quatre courses sont prévues pour une diffusion gratuite en France en 2018, et Bratches assure que Liberty Media souhaite conserver un pourcentage de courses diffusées gratuitement, mais veut surtout pouvoir proposer du contenu gratuit et un véritable abonnement pour les fans.

"Le lancement de notre plateforme numérique est prévu" déclare le directeur commercial de la F1. "Aujourd’hui, ça ne fait que nous coûter de l’argent et ça doit changer".

"Nous allons démarrer un service de streaming direct pour offrir aux fans des contenus en direct et à la demande. Les fans auront un accès direct aux données des voitures. L’un sera accessible gratuitement tandis que l’autre, pour les fans les plus sérieux, sera disponible après paiement".

Le développement de la discipline sur internet est une nouveauté puisque Bernie Ecclestone avait estimé que les droits télévisuels devaient rester exclusifs.

"Le marché a prouvé qu les deux peuvent être faits simultanément. Les autres sports sont déjà bien plus avancés. Ce n’est pas comme si nous laissions tomber nos partenaires pour la télé. Cette année, nous voudrons offrir une nouvelle plateforme graphique à la télé qui présentera le contenu de manière plus proche du consommateur".

Enfin, il essaie de trouver un équilibre entre la diffusion gratuite de certaines courses et l’obtention des droits intégraux par des chaînes payantes : "Les chaînes gratuites permettent d’atteindre du monde, mais l’argent se trouve sur les chaînes payantes".

"Idéalement, on aimerait que 25 à 30% des courses soient diffusées gratuitement et le reste derrière un abonnement. Cela fonctionne en France et dans d’autres pays, mais il y a des pays qui n’ont pas encore adopté ce modèle".

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos