Todt : La FIA doit reprendre plus de pouvoir sur la Formule 1

La FIA doit jouer un plus grand rôle dans la gouvernance

Par Franck Drui

24 juin 2016 - 15:10
Todt : La FIA doit reprendre plus (...)

Voilà qui ne devrait pas faire plaisir à Bernie Ecclestone : Jean Todt tient à reprendre un peu plus de pouvoir en Formule 1. Selon lui, la FIA doit jouer un plus grand rôle dans la gouvernance du sport à l’avenir.

Le Français pense que la FIA doit être capable d’avoir "une plus grande autonomie dans la prise de décision finale sur les règles en Formule 1."

A l’heure actuelle, la gouvernance se compose de 6 équipes du championnat, de la FIA et de la FOM, représentant au total 18 voix au sein du Groupe Stratégie, le principal moteur des décisions qui passent ensuite par la Commission F1 puis le Conseil Mondial de la FIA.

"La FIA n’a pas assez de pouvoir et n’a pas assez son mot à dire au moment des discussions finales sur les règles," ajoute Todt.

"Les équipes et les constructeurs doivent soutenir ce que vous faites. Très souvent, les constructeurs s’impliquent parce que la F1 est un outil marketing fort ou un laboratoire pour eux. Il est essentiel de les écouter, c’est une façon de gérer le leadership. J’aime entendre ce que les gens ont à dire aussi, les fans et les journalistes. Et pas seulement les constructeurs. Voilà pourquoi nous devons avoir une plus grande autonomie."

"Après avoir écouté tout le monde, et c’est important, c’est à la FIA que doit revenir la décision finale. Il faut aussi un très fort soutien de la part du promoteur parce qu’il a la responsabilité de vendre le sport. Ce ne serait pas juste non plus de dire que nous dicterions les règles et que le promoteur doit faire avec pour vendre le spectacle."

Une nouvelle gouvernance ne pourrait être mise en place qu’avec de nouveaux accords, prévus pour 2020. A moins que l’intervention de l’Union Européenne (suite à la plainte de Sauber et Force India) ne précipite les choses.

Todt ne voit pas l’action de l’UE comme une mauvaise chose pour la FIA.

"Cela ne devrait pas nous affecter. Mais nous influencer, peut-être. Mais je suis à l’aise sur ce sujet, cela ne peut qu’être bénéfique pour la FIA."

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