Un rallye difficile pour Sébastien Ogier et Julien Ingrassia

"Il est assez difficile de retirer du positif"

Par Franck Drui

4 juillet 2016 - 16:42
Un rallye difficile pour Sébastien (...)

Le Rallye de Pologne, septième manche de la saison WRC, s’est révélé complexe pour les leaders du championnat du monde, Sébastien Ogier et Julien Ingrassia.

Durant les deux premières étapes, c’est sur des routes très sèches que le pilote français a une nouvelle fois occupé la première place dans l’ordre des départs, laquelle s’est avérée particulièrement contraignante sur cette épreuve. Malgré un effort incessant, il a vite été éloigné de la bagarre qui se jouait en tête.

Si la pluie a diamétralement changé le profil du rallye dimanche, il était alors trop tard pour combler le retard accumulé. En remportant deux spéciales sur quatre durant cette courte dernière étape, le pilote Volkswagen se classe sixième et marque les points bonus de la Power Stage, sur laquelle il s’impose pour la sixième fois cette année.

Alors que le cap de la mi-saison est atteint, Sébastien Ogier compte désormais 51 points d’avance sur son plus proche poursuivant au championnat. Prochain rendez-vous en Finlande, fin juillet.

"Au soir de ce Rallye de Pologne, il est assez difficile de retirer du positif, si ce n’est que l’on marque des points importants qui nous permettent de conserver une avance confortable au championnat," commente Sébastien Ogier. "Ce week-end a été l’un des plus difficiles de notre carrière. On ne s’attendait pas à subir un balayage aussi marqué en Pologne, et pourtant ça aura été l’un de nos pires rallyes de ce point de vue. On a souffert comme jamais et c’est ce qui explique que, malgré un sans-faute, on termine 6e à la régulière, ce qui ne nous était plus arrivé depuis le début de notre carrière en WRC."

"C’est d’autant plus dommage que le plaisir de pilotage est très élevé en Pologne, avec des spéciales très roulantes, des courbes rapides qui s’enchaînent, entrecoupées de quelques crêtes. Or, quand les chronos ne suivent pas, c’est la frustration qui finit par l’emporter. J’avoue qu’un peu de pluie ne nous aurait pas déplu mais, comme au Portugal, elle est arrivée trop tard. La météo n’a pas fait les choses à moitié dimanche, car les conditions étaient vraiment dantesques dans les deux dernières spéciales. C’était devenu de la survie, si bien que l’on était soulagés d’avoir franchi ces deux dernières ES sans erreurs et de terminer ce week-end plus que compliqué en marquant onze points."

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