Wolff appelle à son tour à faire disparaître la chicane du Mistral

Et se félicite du travail accompli sur le châssis de la Mercedes

Par Alexandre C.

24 juin 2018 - 11:48
Wolff appelle à son tour à faire (...)

Comme Alain Prost et Lewis Hamilton, Toto Wolff aimerait ne plus voir la chicane du Mistral l’an prochain au Paul Ricard, afin de faciliter les dépassements et le spectacle en piste. Les voix s’accumulent ainsi pour faire monter la pression sur les promoteurs du circuit et la FIA.

« Je suis totalement d’accord » a ainsi réagi le directeur de Mercedes, à qui on demandait de confirmer les impressions de Lewis Hamilton sur la chicane.

« Hier j’ai pris un café avec Chase Carey alors que nous regardions les courses des formules de promotions et je lui ai dit que nous devions nous débarrasser de cette chicane. Ce qui rendrait le virage 10 vraiment intéressant, parce que vous auriez alors des vitesses de 340-350 km/h. Quand je courais sur ce circuit, c’était formidable de conduire sur cette longue ligne droite et ensuite d’avoir ce virage à droite [courbe de Signes]. Selon moi, sans une chicane, vous auriez une chance de dépasser. »

Pour des raisons évidentes, la FIA ne peut modifier la chicane pour la course de ce dimanche. Mais pour l’avenir, qu’en sera-t-il ?

L’autre point noir du circuit Paul Ricard est bien entendu les immenses embouteillages, au début ou à la fin de chaque journée, qui ont mis en colère bien des spectateurs. Hier soir, au vu des embouteillages du retour, plusieurs personnels des écuries avaient même décidé de rester sur place…

« D’une certaine manière nous devons examiner cela du point de vue des organisateurs » poursuit Toto Wolff. « C’est le premier Grand Prix de France depuis longtemps. L’an prochain, nous espérons que ce problème sera résolu. »

Ces problèmes de bouchons ne vont pas certainement pas ôter le sourire du visage de Toto Wolff : après avoir verrouillé la première ligne, les Mercedes et leur nouveau V6 semblent en bonne position pour signer un doublé en course.

« Ce sport, c’est une montagne russe d’émotions et après la claque reçue il y a deux semaines à Montréal, il est fantastique d’avoir nos deux voitures en première ligne, ici au Paul Ricard. Il y a eu du sang, de la sueur et des larmes [reprise d’un discours de Churchill] dans notre programme de développement ces deux dernières semaines, ces deux derniers mois. Et le package de week-end est la première partie de ce travail qui va arriver à maturité. »

« La nouvelle unité de puissance a fait les gros titres, et ce fut un effort massif de toute l’équipe de Brixworth. Mais nous continuons à apprendre dans chaque domaine sur le comportement de la voiture, et ce travail va commencer à payer. »

« Cela dit, nous ne nous attendions pas du tout à mettre nos deux voitures en première ligne. C’est si serré cette saison entre les trois meilleures écuries, chaque détail compte. Et je suis vraiment fier du travail réalisé depuis que nous avions été surpris à Montréal. »

« Mais les points ne sont distribués que le dimanche. La météo demeure incertaine, et nous avons une approche stratégique différente de Ferrari au niveau des pneus [ultratendres contre supertendres pour Mercedes], donc nous avons plein de réponses à aller chercher avant de considérer que le travail a été bien fait. »

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