Pirelli : Une grande diversité de stratégies possibles au Canada

De un à trois arrêts, selon les cas

Par Franck Drui

6 juin 2017 - 08:56
Pirelli : Une grande diversité de (...)

Après deux courses organisées en Europe, la Formule 1 se produit au Grand Prix du Canada, réputé pour être l’une des épreuves les plus imprévisibles de la saison.

Comme à Monaco, les trois mélanges les plus tendres de la gamme P Zero de Formule 1 sont nominés, à savoir les tendres, super-tendres et ultra-tendres. Ce tracé semi-permanent est néanmoins nettement plus rapide que le monégasque, les vitesses maximales excédant 300 km/h, ce qui en fait un véritable challenge tant pour les pilotes, que les pneumatiques.

Avec un revêtement glissant, des conditions météo changeantes et une intervention courante de la voiture de sécurité – grâce, notamment, au célèbre « Mur des Champions » - une grande variété de stratégies est monnaie courante à Montréal. Mais cette année, avec de nouvelles gommes, et des caractéristiques différentes…

LE CIRCUIT DU POINT DE VUE DES PNEUMATIQUES :

 Ce n’est que la deuxième fois, cette saison, que les écuries sont en mesure de choisir leurs trains de pneumatiques, Ferrari et Mercedes ayant, pour le coup, effectué une sélection différente.
 L’actuel record du tour au Canada est fixé en 1’13’’622, et date de 2004. Les chronos ayant cependant été en nette progression depuis le début de l’année, cette référence a de grandes chances d’être battue.
 Au Canada, la clé de la réussite réside dans la motricité et le freinage, les contraintes se répartissant davantage longitudinalement que latéralement.
 Pour boucler un tour rapide, une bonne montée en températures des pneumatiques avant est essentielle.
 S’agissant d’un tracé semi-permanent, l’évolution du revêtement est constante.
 Du « graining » a pu être observé par le passé, mais grâce à cette expérience, ce phénomène doit être corrigé sur la nouvelle gamme 2017.
 La météo peut varier de la canicule aux violentes averses.

"Montréal propose des caractéristiques uniques, mais un revêtement lisse qui présente des points communs avec celui de Sotchi. L’an passé, le vainqueur n’a effectué qu’un pit-stop, tandis que son dauphin en respecta un troisième en utilisant les trois mélanges disponibles," rappelle Mario Isola, responsable de Pirelli F1.

"Cela démontre la diversité de stratégies possibles sur ce Grand Prix. Parvenir à définir le set-up idéal qui propose le meilleur compromis, aérodynamique et mécanique, n’est jamais facile à Montréal, et c’est ce qui fait de l’approche autour des pneumatiques un paramètre clé. Il faut également être vigilant à laisser la porte ouverte aux stratégies en raison de la météo variable et du Safety Car qui, c’est une tradition, sort plus souvent qu’à son tour."

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