La crise pétrolière menace le Grand Prix d’Azerbaïdjan

Les revenus divisés par trois

Par Franck Drui

21 janvier 2016 - 11:21
La crise pétrolière menace le Grand Prix

Le premier Grand Prix de F1 dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan, prévu pour juin 2016, pourrait finalement ne pas pouvoir se tenir. En effet, l’économie du pays est actuellement secouée par la chute du prix du baril de pétrole.

« L’Azerbaïdjan est un pays pétrolier, explique Ali Hasanov, un conseiller présidentiel. Le prix du pétrole et de ses dérivés a été divisé par trois depuis début 2015. Dès lors, les revenus du pays ont fait de même. »

Pendant les trois premières semaines de janvier 2016, les prix se sont encore écroulés de 25% supplémentaires, un chiffre qui rappelle la crise financière de 2008.

Et sur la même période, la monnaie de l’Azerbaïdjan a perdu 30% de sa valeur, certains prédisant même que la banque centrale tomberait à court de réserves d’ici 3 mois. De ce fait, certains responsables du pays essaient de faire annuler le Grand Prix.

« Il faut réduire le budget de l’état, affirme l’économiste Natig Jafarly, car il est actuellement calculé sur un prix de 50 dollars le baril. » Et en effet, ledit baril est maintenant affiché à moins de 27 dollars.

« Le meilleur moyen de faire des économies en ce moment est d’annuler le Grand Prix et les Jeux Islamiques de 2017. »

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