Le guide du circuit du Hungaroring par Lotus

Alan Permane nous décrit le défi hongrois

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27 juillet 2012 - 09:46
Le guide du circuit du Hungaroring (…)

La 11ème manche du championnat du monde nous amène à Budapest, pour le GP de Hongrie. Le Directeur des opérations piste, Alan Permane et le chef motoriste Renault Sport F1 Team, Ricardo Penteado, nous détaillent les difficultés de ce circuit.

Le circuit, par Alan Permane

Un gros freinage, à 300 km/h sur la ligne droite pour descendre en-dessous de 100 km/h au premier virage, provoque les meilleures possibilités de dépassement ici. La piste descend ensuite assez nettement vers le virage 2. Les pilotes doivent rester vigilants, compte-tenu du fort potentiel de piquer un adversaire au freinage ici.

Le freinage modéré de 240 à 150km/h du virage cinq suit le tortueux quatre, une série de virages compliquée, à vitesse entre moyenne et haute. Les virages de quatre à onze s’enchainent les uns aux autres. Peu de freinage ici et aucune place pour l’erreur. La moindre petite faute peut avoir un gros impact sur le temps au tour. Il faut une voiture bien équilibrée et agile dans les changements de direction dans ce secteur.

Deuxième virage le plus lent du circuit, le treize est un gauche serré qui se passe à environ 100 km/h avant de lancer la voiture dans le dernier virage. Une bonne sortie, en troisième, du virage quatorze est impérative puisqu’il commande l’entrée sur la seule ligne droite du circuit et au bout, sur la meilleure possibilité de dépassement.

La voiture, par Alan Permane

Compte tenu de la nature plutôt lente du tracé, l’aileron arrière sera chargé au maximum en appui. Comme pour l’arrière, il faut le maximum d’appui sur l’aileron avant, en fonction de ce tracé pour contrer le sous-virage. Pour y aider, nous monterons une nouvelle spécification d’aileron avant.

Le tracé du Hungaroring entraine au sous-virage et il faut un avant très fort pour le contrer. Les pilotes vont aussi beaucoup monter sur les vibreurs, ce qui implique de la souplesse sur l’avant.

Le tour commence par un freinage relativement fort sur le virage 1, à la fin d’une longue ligne droite. A l’inverse, du virage quatre au dix, les sollicitations sur les freins sont très légères. Les pilotes doivent donc avoir grande confiance dans leurs freins pour réagir efficacement si nécessaire, parce qu’ils sont relativement peu utilisés sur le tour.

Pirelli a désigné les gommes médium et tendre. Le revêtement et le tracé sont relativement doux avec les pneus. Mais la chaleur fréquemment rencontrée ici peut entrainer d’autres soucis, comme du bullage.

Le moteur, par Ricardo Penteado

Afin de faciliter la motricité en sortie des virages lents, nous chercherons une arrivée de puissance plus linéaire, afin d’apporter une bonne souplesse générale. Le moteur doit être réglé de façon à pouvoir offrir des saccades de forte puissance plus que des accélérations prolongées. La température ambiante est plutôt élevée à Budapest. Aussi le moteur doit fonctionner efficacement dans les bas régimes, avec des solutions de refroidissement idoines.

Source : www.lotusf1team.com

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