Marko est fier d’avoir promu des pilotes comme Vettel et Verstappen

Peu de regrets, si ce n’est Buemi

Par Emmanuel Touzot

22 avril 2017 - 15:20
Marko est fier d'avoir promu (...)

La méthode Red Bull a souvent été critiquée par son aspect impitoyable qui, s’il a permis à des talents comme Vettel, Ricciardo et Verstappen, de gagner des courses et des championnats en Formule 1, a aussi laissé de nombreux pilotes sur le carreau.

Helmut Marko s’est toujours félicité des choix effectués par l’équipe même si certains ont crée un vent de scepticisme dans le paddock, et l’Autrichien reconnaît aujourd’hui que certains choix ont été regrettés.

"Celui de Sébastien Buemi, mais les circonstances n’étaient pas les mêmes à cette époque" explique Marko. "On peut voir qu’il est très bon en championnat du monde d’Endurance, qu’il domine la Formule E et qu’il fait un très bon travail dans notre simulateur".

Les choix sont toutefois positifs selon lui, bien qu’il ne souhaite pas les expliquer. Conséquence de ce système efficace, la filière Red Bull est remplie de talents.

"Nous avons un très bon système ! Nous avons un problème de riches, mais c’est bien mieux que d’être comme Mercedes ou Ferrari" lance-t-il à l’adresse de ses rivaux.

"Quand nous sommes arrivés en F1, notre objectif était d’être compétitifs et de gagner l’une ou l’autre course. Remporter quatre championnats avec un pilote qui sortait directement de notre filière, et en avoir deux autres qui ont remporté des Grands Prix, c’est largement au dessus de nos attentes et nous en sommes heureux".

S’il n’est pas encore le produit maison le plus victorieux, Max Verstappen est celui qui a vécu l’ascension la plus fulgurante, avec moins de trois ans entre le karting et la première victoire en Formule 1.

Arrivé en monoplace en 2014, le Néerlandais a gagné ses galons lors du week-end sur le circuit du Norisring dans le cadre du championnat d’Europe de F3, où il a remporté les trois courses, ce qui a confirmé à Marko qu’il fallait le signer.

"Oui ! Nous étions déjà en discussions mais nous parlions de GP2, de GP3. Après cette course, j’ai appelé Jos et nous avons parlé de tout. Nous avions une approche différente qui l’a poussé au silence pendant quelques temps. Mais sans risque, pas de plaisir !" conclut-il.

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