Renault Sport Academy : zoom sur… Jack Aitken

Encore un jeune pilote qui vise la Formule 1

Par Franck Drui

25 novembre 2017 - 13:24
Renault Sport Academy : zoom sur… (...)

Jack Aitken est présent à Abu Dhabi pour l’ultime rendez-vous de la saison en GP3 Series. Le pilote de Renault Sport Academy tente d’y consolider sa deuxième place au classement général au terme d’une deuxième campagne mitigée dans la catégorie malgré six podiums et une victoire en Hongrie.

En septembre dernier à Jerez, Jack a réalisé ses premiers tours de roue en F1 – une E20 de 2012 motorisée par un V8 Renault – dans le cadre de sa progression dans les échelons du sport automobile. Le Britannico-Coréen de 22 ans évoluant chez ART GP évoque sa vie, ses projets et ses sensations au volant d’une F1.

Comment avez-vous découvert le sport automobile ?

J’ai commencé à sept ans, mais je regardais depuis bien longtemps la F1. Mon père est un mordu et ma mère l’était un peu aussi, comme toute la famille ! J’ai débuté en karting après des examens. C’était un cadeau. J’y ai pris goût et j’ai continué.

Quel est le rêve en sport automobile ?

Enchaîner les victoires en F1 ! Je pense toutefois que le but ultime est de remporter un titre mondial.

Qui sont vos héros ?

J’ai beaucoup de respect pour des pilotes tels que Senna, Schumacher, Prost ou Hamilton, mais je ne les considère pas vraiment comme des héros ou des idoles. Ce sont des gens normaux qui ont également des défauts.

Comment résumeriez-vous votre année ?

En toute franchise… Difficile. Nous avons lutté pour le titre en GP3, mais nous avons échoué. C’est dommage, même si nous avons tout de même connu une bonne année. Je dois en retenir les points positifs et les appliquer la saison prochaine.

Quel est votre plus beau dépassement ?

C’était il y a très longtemps, en 2013 ! J’avais dépassé deux concurrents d’un coup. Je courais en Formule Renault NEC à Zandvoort. La piste était détrempée. Après les droites rapides, deux épingles s’enchaînent. Les deux se battaient devant moi. Ils sont sortis à la première épingle. Un écart s’était créé entre eux, j’en ai doublé un, j’ai croisé pour m’intercaler de justesse entre les deux avant de me placer à l’intérieur pour attaquer l’autre dans la deuxième épingle. Cela m’avait permis de finir deuxième du classement général !

Quel est votre moment fort en 2017 ?

Ma pole position pour la première course à Barcelone. Ces dernières années, je mettais un peu de temps pour être dans le rythme. J’avais travaillé d’arrache-pied pour être fin prêt dès le début de saison. Je suis arrivé et j’ai signé la pole avec quelques dixièmes d’avance face à une concurrence très relevée. C’était bien de commencer ainsi.

Qu’avez-vous ressenti en essayant l’E20 ?

C’était juste génial. En un sens, cela ressemblait à une progression classique : la monoplace est plus grande, plus efficace, et il n’y a qu’à s’adapter et s’habituer. Néanmoins, c’est tellement plus raffiné que tout ce que j’ai pu piloter. C’est riche en détail sur des aspects tels que le maniement et le comportement. On ne se bat pas tant que ça, la voiture donne confiance, mais c’est une machine remarquablement conçue. C’était très impressionnant !

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