Stewart : Si j’étais le patron, je donnerais des consignes

Après les récents accrochages plus ou moins graves entre les Mercedes, les tant redoutées consignes d’équipe avaient refait surface. Mais si on devrait encore y échapper pour le moment puisque l’écurie allemande vient seulement de rappeler à l’ordre ses pilotes, Jackie Stewart affirme qu’il se serait montré intraitable.

« Si j’étais le patron, à cinq tours de la fin j’aurais ordonné qu’ils maintiennent leur position, déclare ainsi l’ancien pilote de F1 à Reuters. Je suis désolé, c’est un vrai business et pas un parcours amateur en golf. C’est le championnat du monde. »

« Les deux pilotes sont très talentueux, j’ai beaucoup de respect pour leurs aptitudes. Mais non, si j’étais le président de Mercedes, je leur dirais ‘les gars, il faut absolument finir les courses’. J’espère que les pilotes comprennent qu’on les paie des sommes folles pour piloter des voitures et pas pour faire ce qu’ils veulent. »

Stewart, champion du monde en 1969, 1971 et 1973, explique que son ancien patron «  Ken Tyrrell aurait immédiatement mis un terme à tout comportement qui aurait été contre les intérêts de l’équipe. »

Quant à l’incident autrichien en lui-même, l’Écossais est d’avis que « Lewis n’a rien fait de mal ».