Todt s’explique enfin sur la sanction contre Vettel

Ne pas trop contredire les commissaires

Par Alexandre C.

8 juillet 2017 - 18:25
Todt s'explique enfin sur la (...)

Après une période de silence, Jean Tost est monté au créneau aujourd’hui pour défendre la sanction infligée par la FIA à Sebastian Vettel, après l’incident de Bakou - une sanction jugée plutôt clémente par certains observateurs dont Lewis Hamilton au premier chef.

Le Français rappelle que la FIA a adopté une attitude plus laxiste cette année au niveau des pénalités.

« Avant toute chose, chaque incident sera différent. Et vous vous rappellerez que la FIA et les commissaires ont été critiqués pour ne pas laisser les pilotes faire suffisamment la course. Et je peux le comprendre. Et je n’ai jamais entendu quelqu’un qui dirait ‘laissez-les totalement libres pour qu’ils fassent ce qu’ils veulent’. »

Jean Todt précise n’avoir pas voulu contredire, en l’amplifiant plus que de raison, la décision déjà prise par les commissaires en course – un stop-and-go de 10 secondes.

« Avant le restart, c’était un incident inacceptable entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton. Ensuite, c’est aux commissaires de décider ce qui devrait être fait. Et de mon côté, j’ai été très intéressé par cette affaire, je regardais la TV, et j’étais curieux de voir ce qui arriverait. Et bien sûr, ç’aurait été totalement inapproprié que le président de la FIA, qui était devant la TV chez lui, appelle les commissaires et leur dise quoi faire. »

« Ce stop-and-go de 10 secondes est une pénalité sévère, ce qui a modifié le résultat. Vettel est passé à la 4e place. Donc au lieu de marquer 25 points, il en marqué 12, donc cela signifie que Vettel a perdu 13 points. Et encore une fois, c’est aux commissaires de décider. »

Mais alors pourquoi Jean Todt a-t-il tout de même voulu entendre Sebastian Vettel au siège de la FIA ? Il apparaît finalement que les commentaires d’après-course de Vettel ont beaucoup pesé dans la balance, plus que la manœuvre elle-même.

« J’étais mal à l’aise parce que j’ai entendu que Lewis Hamilton s’était comporté derrière cette voiture de sécurité comme derrière les autres voitures de sécurité [il n’a pas ralenti davantage]. Donc après la course, j’ai entendu certains commentaires de Sebastian Vettel, qui était malheureux de cette décision et qui disait qu’elle était injuste. »

« J’ai pensé que nous avions besoin de mieux comprendre ce qui était arrivé. C’est pourquoi j’ai demandé à ce que le président adjoint pour le sport, Graham Stoker, et que le chef de la sécurité en F1, Charlie Whiting, parlent avec Sebastian Vettel. Et après cela, ils sont venus me voir, pour me demander de m’entretenir avec le pilote, ce que j’ai fait. »

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