Hamilton a ignoré les ordres de Mercedes et lutté jusqu’au bout pour le meilleur tour

Il a échoué de très peu

Par Alexandre C.

24 juin 2019 - 15:23
Hamilton a ignoré les ordres de (…)

Deux tours avant l’arrivée du Grand Prix de France, Sebastian Vettel a été appelé aux stands par Ferrari : l’objectif était de passer des tendres neufs, afin de s’emparer du point offert par le meilleur tour en course.

Victime d’un problème de batterie, le pilote Ferrari n’a battu qu’avec une faible marge le record, que venait de prendre Lewis Hamilton, empochant ainsi le point bonus.

Ce faible écart de 24 millièmes risque de donner des regrets au pilote Mercedes : contrairement aux directives lancées depuis le muret des stands, le leader du championnat n’a cessé de vouloir améliorer sa marque, pour pouvoir conserver ce point du meilleur tour.

« Bien sûr, je n’ai cessé de continuer à chasser le meilleur tour. »

« Je pense que vous ne devriez jamais abandonner. Vous ne devriez jamais être content de vous, vous dire que ce n’est pas possible. Un point bonus était disponible. »

« Naturellement, les gars ne savent pas comment je me sens dans la voiture, mais je sentais qu’il restait un peu de vie dans les pneus [durs], il n’y avait plus qu’un tour, et je me disais ‘Allez, je veux y aller mec’. »

Si Mercedes avait réellement permis à Lewis Hamilton de préparer efficacement le meilleur tour, notamment en lui donnant la puissance moteur nécessaire, l’écurie allemande aurait sûrement pu empocher un point de plus au Paul Ricard.

« Même durant le tour, ils disaient ’ne t’inquiète pas, Sebastian Vettel a des pneus neufs, tu n’arriveras jamais à battre des tendres’ » a poursuivi Lewis Hamilton. « Mais comme tout bon pilote un peu fou, j’ai juste pensé que je pouvais y arriver. Je n’ai pas réalisé à quel point j’étais si proche. »

« J’aurais pu faire différemment certaines choses pour y arriver. Je ne pense pas qu’il ait signé un tour parfait. Je ne pense pas qu’il avait tout le déploiement d’énergie qu’il fallait, mais je pense que ce sera toujours une leçon que nous pourrons retenir pour continuer à pousser. »

Toto Wolff a expliqué que Mercedes avait voulu jouer la prudence, pour ne pas tout perdre dans le dernier tour. Pourtant, Lewis Hamilton avait largement plus d’une dizaine de secondes d’avance sur Valtteri Bottas et Charles Leclerc à ce moment de la course… A entendre le directeur d’écurie, on sent ainsi bien quelques regrets.

« Le plus grand risque, c’est toujours quand vous poussez pour avoir le meilleur tour, et alors, vous pourriez crasher la voiture dans un mur, ou faire un gros plat sur un pneu. »

« Mais si vous tentez de battre le record dans le dernier tour, l’argument du plat sur le pneu ne tient plus. Et le Paul Ricard a les plus hauts standards de sécurité, Lewis savait donc où pousser et jusqu’où il pouvait prendre des risques. C’est différent si vous poussez pour avoir le meilleur tour à Bakou ou Monaco [où les murs sont très proches]. »

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