Russell : Il y aura surement un moment où l’on fera des erreurs

La reprise s’annonce difficile après l’inactivité

Par Emmanuel Touzot

28 juin 2020 - 14:13
Russell : Il y aura surement un (…)

Après plusieurs mois passés à jouer en ligne à iRacing et F1 2019, George Russell a pu retrouver le simulateur de Williams avant l’Autriche, qui se disputera la semaine prochaine. Le Britannique admet avoir eu des débuts difficiles mais s’être bien remis dans le bain.

"J’ai roulé dans le simulateur et mes cinq premiers tours étaient absolument horribles" s’est amusé Russell dans le Vodcast de la F1.

"Mais dès mon 12e tour, j’étais plus rapide que je ne l’étais avant l’Australie, sur la même piste avec le même réglage. J’étais assez choqué par ça, pour être honnête."

"Il m’a fallu du temps pour me rappeler de certaines procédures, et de la manière dont je travaille avec mes ingénieurs. Je pense que ce sera le plus important pour le rythme, se rappeler exactement de quels retours techniques ont besoin mes gars, comment je dois piloter dans le tour de sortie, d’entrée, ou encore les tours où l’on ralentit. Il y aura surement un moment où l’on fera des erreurs."

En revanche, il ne s’inquiète pas de la performance sur un tour : "D’un point de vue des qualifications, quand tout se joue, je pense que ce sera comme remonter à vélo. Soit vous le faites, soit ce n’est pas le cas, vous savez qu’il faut juste rouler comme ça sur un tour."

"Mais quand il s’agit de la course, il faut gérer les pneus, gérer les freins, la température du moteur, il faut attaquer, défendre, changer de mode moteur, parler aux ingénieurs et leur donner des retours techniques. C’est la partie qui demande le plus de compétences, il faut beaucoup de finesse pour optimiser l’ensemble."

"Je suis beaucoup revenu à mes notes, sur la manière dont je me préparais pour l’Australie, comment j’ai terminé à Abu Dhabi l’an dernier, et quand je suis allé dans le simulateur, comment approcher la course, et j’espère que nous serons en bonne position."

Russell explique aussi que les compétitions virtuelles l’ont aidé à rester habitué à la pression : "Je ne voulais pas venir et ne pas être compétitif. J’ai donc fait des efforts, j’ai travaillé un peu, et le simple fait d’être compétitif était positif. Cela m’a donné l’occasion de rester vif. Même si c’est virtuel, cela ressemble aux courses réelles."

"Vous devez toujours vous qualifier, vous avez trois tours pour le faire, et si vous ne faites pas le travail, vous serez en queue de peloton, et vous aurez toujours cette pression. Quand vous devez faire le travail et que la pression est là, c’est une autre histoire."

"Il y a aussi de la pression lors du départ de la course, avec les voitures autour de vous qui attendent que les feux s’éteignent, quand vous êtes assis sur la grille et que vous avez ces cinq feux rouges qui s’allument, et que vous êtes assez anxieux et prêt à lâcher l’embrayage. C’est la même chose dans le monde virtuel."

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